Quelque 152 acteurs impliqués dans la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre, ont démarré mardi à la Croix-Rouge et à l’Action sociale d’Atakpamé (environ 175 km au nord de Lomé), un atelier de formation pour une intensification de la lutte, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Chefs traditionnels, membres de CVD et CDQ, leaders religieux, représentants des forces de l’ordre et de comités de protection de l’enfant prennent part à cette formation qui prend fin vendredi avec un engagement de chacun pour un changement dans son environnement.
Initié par SOS Village d’Enfants Togo avec l’appui financier de SOS Islande dans le cadre du projet « Intensification de la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants dans la préfecture de l’Ogou », cet atelier vise d’une part, à outiller les participants sur les typologies de violences et leurs impacts sur le développement des communautés, et d’autre part encourager à signaler et à proscrire ces genres de violences dans leur communauté respective.
Les échanges portent sur plusieurs sujets entre autres les droits et devoirs des enfants, la vulnérabilité et handicap, formes de violences liées au handicap, facteurs favorisant les considérations sexistes et de genre etc. Des études de cas sont également au programme de cet atelier.
Selon Mme Shogoolou Edwige (coordonnatrice nationale du Programme de Renforcement de la famille à SOS Village d’Enfants Togo), la mise en place de ce projet est partie du constat qu’au niveau des différents programmes de SOS Village d’Enfants, ce fléau prend de l’ampleur.
« Cette action vient renforcer ce qui se fait déjà sur le terrain, afin de contribuer à réduire un temps soit peu, ce phénomène dans 8 communautés ciblées dans la zone d’Atakpamé », a-t-elle ajouté. FIN
D’Atakpamé, Djibril KEROL
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