Des acteurs locaux déconcentrés et décentralisés, les ONG, associations, collectivités locales et organisations paysannes issues des préfectures de la région de la Kara (environ 420 km au nord de Lomé) ont entamé ce mercredi, un atelier de formation sur les opportunités de financement du fonds vert pour le climat.
En effet, le fonds vert pour le climat a été créé par la conférence des Nations Unies sur le climat en 2010 avec pour but, de mobiliser des ressources financières conséquentes en vue de promouvoir le changement de paradigme vers des modèles de développement résilients au climat et sobre en carbone.
En ouvrant les travaux de cet atelier, le préfet de la Kozah, le colonel Bakali Hemou Badibaou a salué cette initiative qui témoigne dans les faits, l’engagement du gouvernement à lutter contre les changements climatiques.
Le fonds vert étant un nouveau mécanisme, il y a un certain nombre de procédures et de modalités pour pouvoir accéder aux ressources de ce mécanisme.
Le Togo, à l’instar des autres pays qui sont parties à la convention, se prépare à pouvoir mobiliser les ressources de ce mécanisme financier.
Il s’agit donc d’informer l’ensemble des acteurs de développement locaux sur les opportunités de développement et de financement qui sont attachés à ce mécanisme.
« Il sera essentiellement question de parler à l’ensemble des acteurs, des modalités, des procédures d’accès au fonds vert pour le climat», a souligné Esso-Sam Agrignan (coordonnateur du programme de préparation du Togo à l’accès au fonds vert pour le climat).
« Nous avons, avant d’arriver à cet atelier, préparé une note conceptuelle avec le concours de l’ensemble de ces acteurs-là. Il sera question de valider également cette note conceptuelle avant d’aller à l’étape du développement du projet », a-t-il précisé.
Rappelons que le Fonds vert pour le climat est dirigé par un Conseil composé de 24 membres provenant à égalité de pays avancés et de pays en développement. FIN
De Kara, Peter MALOUMBA