La violence faite aux femmes « doit être combattue sous toutes ses formes et éradiquée de nos sociétés », a martelé ce mercredi soir, le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé à l’occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes.
« Avec le gouvernement, nous renouvelons notre engagement à faire de l’élimination des violences basées sur le genre une priorité », a souligné le président togolais sur son compte twitter.
Le monde entier célèbre ce mercredi, la journée internationale contre les violences faites aux femmes dans un contexte particulier marqué par la crise sanitaire liée au Covid-19.
La violence à l’égard des femmes s’entend comme englobant — sans y être limitée — les formes de physiques, sexuelles et psychologiques, telles que : la violence d’un partenaire intime (coups, violences psychologiques, viol conjugal, féminicide), la violence sexuelle et le harcèlement (viol, actes sexuels forcés, avances sexuelles non désirées, abus sexuels sur enfants, mariage forcé, harcèlement dans la rue, harcèlement criminel, cyber-harcèlement); le trafic d’êtres humains (esclavage, exploitation sexuelle), la mutilation génitale féminine, le mariage précoce.
Dans le monde, 35% des femmes ont subi au moins une fois des violences physiques et/ou sexuelles de la part d’un partenaire intime, ou bien des violences sexuelles de la part d’une autre personne, selon les Nations unies.
Ce chiffre ne tient pas compte du harcèlement sexuel. Certaines études à l’échelle nationale montrent que cette proportion peut atteindre 70 % des femmes. FIN
Ambroisine MEMEDE