Les agents des Organisations de la Société Civile (OSC) – dotées de statut Consultatif spécial du Conseil Economique et Social de l’ONU (ECOSCOC ou non de Kloto et de Lomé) – ont bouclé ce jeudi à Kpalimé, deux jours de formation sur l’élaboration de rapports alternatifs et sur le processus de suivi de la mise en œuvre des recommandations du comité des Droits Économiques, Sociaux et Culturels (DESC) des Nations Unies.
Initiée par le Centre d’Action pour le Développement Rural (CADRE) en collaboration avec le Centre International de Conseil, de Recherche et d’Expertise en Droits de l’Homme (CICREDHO), cette rencontre est financée par l’Action Solidarité Tiers Monde de Luxembourg.
Les participants ont bénéficié d’outils nécessaires et d’informations appropriées ainsi que des compétences suffisantes pour remplir leurs rôles et missions de suivi-accompagnement de l’Etat.
Au cours de la formation les participants ont reçu notamment une bonne dose de notions sur la gestion d’un rapport en matière de droit de l’Homme.
« Les DESC sont parmi les droits fondamentaux de l’Homme et souvent, mais ce sont des droits qui sont méconnus », a souligné Amuaku Kossi Mawuli (maire de la commune de Kloto 3).
Il a salué cette rencontre qui permettra aux participants d’être bien outillés afin de pouvoir apporter les données fiables qui serviront à la production des rapports.
Pour Kumessi Yawovi Evenunye Maxwell (directeur exécutif de l’Ong CADR), il va falloir agir sur les causes structurelles de la pauvreté, travailler en matière de droits de l’Homme pour vraiment promouvoir le droit de la personne.
Il a lancé un appel aux ONG qui n’ont pas pris part à la rencontre à se joindre à eux pour qu’ils puissent ensemble faire des plaidoyers pour que le droit de la personne soit vraiment pris en compte dans les politiques de développement. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE