L’Union Préfectorale des Cotonculteurs (UP COTON COOP-CA) du Moyen-Mono s’est engagée pour une fructueuse campagne agricole 2020-2021, lors d’une Assemblée générale tenue lundi à Tohoun (environ 150 km au nord de Lomé).
Cette rencontre a permis aux différents acteurs de faire le bilan des activités de la saison écoulée.
Ils ont analysé les données collectées et la performance de chaque acteur de la chaîne de production (conformément à la politique de redynamisation des groupements de producteurs de coton) et passé au peigne fin, les mesures incitatives pour une parfaite réussite de la nouvelle saison.
Il ressort des différents rapports présentés, qu’au total 5.192 hectares de terres sont exploités pour une production de 3.209.000 kg de coton graine. Les meilleures productions de la saison ont donné 31,7 tonnes sur une superficie de 15 hectares.
Selon Komi Atsignon (président de l’union préfectorale des cotonculteurs), tous les contonculteurs du Moyen-mono doivent s’unir et doubler d’effort pour relever le défi des 200.000 tonnes de coton-graine d’ici 2022, afin de hisser l’union au rang des meilleurs de la région des Plateaux.
« Les défis majeurs de production auxquels fait face la filière sont liés aux caprices pluviométriques, au manque d’intrants (en quantité et qualité suffisante), ainsi qu’à la fluctuation des prix du coton-graine sur le marché », a relevé M. Atsignon.
Pour Kouroufei Koussouwé (président de la Fédération nationale des groupements de producteurs de coton /FNGPC), les nouvelles contraintes dans les maillons de la production exigent de l’Union Préfectorale des Cotonculteurs du Moyen-Mono, une exploitation efficiente de 6.360 hectares pour une production de 6500 coton graine soit un rendement de 1.022kg/ha.
« Vous devez désormais mettre les moyens nécessaires pour relever le défi de la production du coton, corriger les manquements liés à la gestion des groupes de solidarité, assurer la distribution des intrants et encourager les producteurs à une meilleure performance », a-t-il martelé.
« Pour venir à bout des problèmes qui minent le secteur coton, il faut une gestion efficiente des intrants, avec un encadrement acteurs de la production à travers des mesures de renforcement de capacité et tout ceci, dans l’union et l’esprit d’entrepreneuriat », a de son côté souligné Jean Tchablina Mibaro (secrétaire général de la préfecture du Moyen-Mono).
Pour lui, cette assemblée générale permettra de renouer avec les pratiques de compétitivité et de bonne gestion, afin d’assurer une meilleure rentabilité.
Notons qu’outre le coton, l’UP COTON COOP-CA du Moyen-Mono est également spécialisée dans la production du maïs, du soja, du manioc et de l’arachide. FIN
De Tohoun, Manu MESSAN