Impossibilité de se réunir, obligation de maintenir une distance de sécurité entre deux êtres, comme les voitures sur l’autoroute… Toutes ces restrictions sociales auront pesé sur l’année 2020, et n’en finiront probablement pas avec elle. Devant les difficultés à tenir salon, internet se présente comme l’ultime solution.
L’initiative de Philippe de Riemaecker (journaliste et auteur belge), se concrétisera du 4 au 6 décembre, sous la forme du salon international et virtuel d’art littéraire en langue française. Est attendue une centaine d’auteurs participants, « des quatre coins du monde », ainsi que des maisons d’édition, des chroniqueurs et des agents.
Le Sillf, de son petit acronyme, représente bel et bien une première mondiale — même si plusieurs manifestations ont tenté de reporter leur événement sur la toile. Il met en place «une vitrine mondiale permettant aux visiteurs de découvrir des œuvres rédigées en langue française en provenance de tous les coins du monde, une possibilité de rencontre et de discussion avec les exposants».
Pour assurer la logistique, l’association française Livre et partage ainsi que Belgartitude, ont travaillé avec des auteurs belges, français, canadiens et suisses pour organiser ce premier salon virtuel.
Réfléchi depuis quelque temps, le premier confinement acheva de mettre en œuvre cette manifestation dématérialisée.
«Dans le concept proposé, non seulement les exposants resteront à la maison, mais profiteront d’une vitrine internationale, si l’on considère que de nombreux acteurs en provenance de toute la francophonie ont répondu présents», assurent les organisateurs.
Des solutions de vente en ligne permettront l’achat pour les lecteurs, et les auteurs disposeront d’un outil de dédicace numérique – à imprimer chez soi, et glisser dans son ouvrage.
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