Une journée de réflexion sur les enjeux des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans l’éducation des enfants et jeunes a été organisée jeudi à Agou-Gadzépé, initiative de l’Association Petite Sœur A Sœur (PSAS), a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Ont pris par à cette rencontre, les membres des comités de protection, les parents, les organisations de la société civile et les acteurs étatiques de l’éducation et de l’action sociale impliquées dans l’éducation des enfants, les membres des associations des parents d’élèves, des leaders d’opinion et leaders religieux de la préfecture d’Agou.
Initiée par l’Association Petite Sœur A Sœur (PSAS), cette journée de réflexion s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet «prévention de la violence sexuelle et basée sur le genre et renforcement de la santé sexuelle et reproductive et des droits des enfants et adolescents au Togo», avec l’appui d’action medeor et du BMZ.
Il s’agit par cette rencontre d’amener les différents acteurs impliqués dans l’éducation de réfléchir sur les enjeux de l’utilisation des TIC dans l’éducation des enfants et jeunes, sur comment ils peuvent accompagner les jeunes pour une utilisation rationnelle TIC et de proposer des approches de solutions pour une meilleure utilisation des TIC par les enfants et jeunes.
Durant la journée de réflexion, les participants et organisateurs ont échangé sur la cyber-violence, les conséquences de l’utilisation des TIC sur l’éducation des enfants et les approches de solutions.
Djadé Komi Dodzi (secrétaire général de la mairie d’Agou 1) dans son intervention, a exprimé sa gratitude aux membres des différents comités de protection des droits des enfants et à la directrice de l’association PSAS pour avoir pris à bras le corps cette thématique.
« Les TIC sont une problématique de l’heure auxquelles des solutions doivent être trouvées enfin de permettre aux enfants d’être informés des conséquences négatives des technologies », a-t-il souligné.
« Avec l’avancement des technologies, la dépravation se manifeste, on copie ce que l’émetteur envoie sans toutefois se poser la question sur les effets que cela pouvait avoir si l’on se met à l’appliquer dans sa vie » a déploré Mésséko Kossi (secrétaire général de la préfecture d’Agou en saluant l’initiative de l’association PSAS).
Il a appelé les parents et des représentants de l’éducation à leurs responsabilités afin de bien identifier ces outils, connaître leurs modes d’emploi pour savoir le proposer ou l’interdire aux enfants.
Pour Mme Yawo Amah Akototsè (Directrice exécutive de l’association PSAS) , les TIC ont le pouvoir d’enrichir et de transformer positivement ou négativement l’éducation des enfants et jeunes.
Cette mauvaise utilisation des TIC a pour conséquence la dépendance aux TIC, le harcèlement, la cyber-violence.
« Sur le plan scolaire, les TIC constituent des outils indispensables pour la recherche et favorisent l’apprentissage des jeunes. Mais ils deviennent une source de distraction et de perte de temps s’ils sont mal utilisés. Il faut que des actions soient entreprises pour sensibiliser les enfants sur les conséquences néfastes de l’utilisation des TIC sur leur vie » a-t-elle précisé. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE