Le concours de recrutement d’enseignants sera organisé avant le 30 novembre, a rassuré vendredi Prof. Dodzi Kokoroko (ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat), lors d’une rencontre avec les professionnels des médias.
Ce dernier a profité de l’occasion pour faire le point des préparatifs de la rentrée prévue le lundi prochain, dans un contexte spécial marqué par la pandémie liée à la Covid-19.
Face aux professionnels des médias, le ministre a présenté le travail abattu par le gouvernement pour une rentrée scolaire apaisée et dans la concertation entre les différents acteurs.
Pour le ministre Kokoroko, il est aujourd’hui question d’aller au-delà de la pandémie de la covid-19 et de résoudre progressivement les profondes difficultés du système éducatif togolais.
« La rentrée scolaire 2020-2021 se distingue par une innovation : l’institution d’une rentrée pédagogique et administrative dissocié de la mise en lumière de la rentrée en présentiel des apprenants et des enseignants. L’institution de la rentrée pédagogique et administrative a été réalisée de concert avec les acteurs du système éducatif notamment les syndicats, les associations de parents d’élèves, les représentants des fondateurs des établissements privés. La rentrée pédagogique s’est bien passée avec des résultats qui nous réjouissent », a-t-il précisé.
Ce dernier est largement revenu sur le cas des enseignants volontaires qui sont plus de 12.000, répartis sur l’ensemble du pays.
Le programme Novissi prend déjà en charge certains de ces enseignants et d’autres se verront intégrer au fil des nouvelles dispositions.
Le concours visant leur intégration au sein de la fonction publique qui a été reporté pour cause de covid-19, sera organisé avant le 30 novembre 2020, a promis le ministre.
A en croire le ministre, des actions seront menées pour un lendemain scolaire meilleur.
« Trois grandes actions sont donc à envisager : d’abord, la construction de bâtiments scolaires par rapport aux capacités d’accueil des écoles, collèges et lycées. Ensuite, il nous faut basculer vers le digital et enfin améliorer la qualité de l’enseignement qui passe par un certain nombre de préalable », a expliqué Prof. Kokoroko.
En ce qui concerne le double flux proposé pour contenir les effectifs dans certains établissements, le ministre a rappelé que ce système ne contribuera ni à la baisse du niveau des apprenants ni à des heures supplémentaires pour des enseignants: « c’est une question de volonté de tous pour la réussite de la nouvelle année scolaire ».
« Quand l’école va bien, l’État va bien. Chacun doit s’engager pour la réussite de cette année scolaire, parce que la réforme du système éducatif se fera et avec succès », a martelé le ministre. FIN
Chrystelle MENSAH
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