Le calme est revenu lundi soir dans les quartiers sud de la ville d’Atakpamé, (environ 165 km au nord de Lomé), après un peu plus de quatre heures de tension entre conducteurs de taxis-moto (Zémidjans) de la localité et forces de l’ordre sur la nationale N°1, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Cette situation a bloqué la circulation sur la Nationale N°1 pendant plusieurs heures avec une queue interminable de poids lourds (titans) à l’entrée et à la sortie de la ville.
C’est aux alentours de 10H qu’une centaine de conducteurs de taxis-motos ont érigé des barricades et brûlé des pneus sur cette artère internationale, aux carrefours de Nangbéto et en face du lycée d’Agbonou.
Les forces de l’ordre envoyées pour disperser les manifestants et ramener le calme, ont essuyé des jets de pierres et cailloux auxquels elles ont riposté par des coups de gaz lacrymogène.
Il faut signaler que cette intervention des forces de l’ordre, fait suite à l’échec d’une tentative de certaines autorités de la ville (arrivées sur les lieux au début du mouvement) pour dissuader les manifestants.
Interrogés sur les raisons de cette action, certains conducteurs de taxis-motos ont laissé entendre que c’est pour manifester leur mécontentement par rapport aux policiers qui auraient infligé des blessures graves à un des leurs pour un problème de cache-nez.
Aux dernières informations, ce dernier serait évacué au CHR pour des soins appropriés. FIN
D’Atakpamé, Djibril KEROL
