Des responsables des communes, de la jeunesse et des organisations de la société civile, de Agou 1 et 2 et de Kloto 1, 2 et 3 ont été appelés à renforcer leur engagement en faveur de la Santé de la mère de l’enfant pour l’atteinte de l’Axe 3 du plan National de Développement (PND) lors des ateliers de plaidoyer pour le financement adéquat de la santé sexuelle reproductive et la planification familiale au Togo lundi à Gadzépé et à Kpalimé.
Ces rencontres s’inscrivent dans une démarche visant à faire le plaidoyer auprès des collectivités locales en vue d’augmenter de façon substantielle, leur budget alloué à la santé de la mère et de l’enfant.
Elles sont initiées par le Réseau des Champions en Plaidoyer pour le Financement Adéquat de la Santé au Togo (RCPFAS-Togo), en collaboration avec l’Union des Commune du Togo (UCT) et le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique.
L’objectif est de mobiliser les autorités locales, pour susciter leur engagement en faveur de la santé sexuelle reproductive et la planification familiale en milieu urbain, en appui à la réalisation du dividende démographique et la réussite l’axe 3 du PND au Togo.
Il a été question pour les initiateurs de présenter le document de dividende démographique et de planification familiale au Togo, d’amener les communes à s’intéresser à la question de la santé publique en milieu urbain et au financement de la santé sexuelle reproductive.
Au cours de la rencontre de plaidoyer, il y a eu une présentation sur la situation de la santé maternelle et l’engagement des communes en faveur de la santé de la Reproductive et de la Procréation responsable en milieu urbain.
Ces présentations ont été suivies de débats à travers des questions-réponses et contributions, ainsi que la signature d’un formulaire d’engagement des communes pour la promotion de la procréation responsable, en consacrant une partie du budget annuel de leurs mairies au profit de la procréation responsable à partir de l’année 2021.
Pour justifier leur démarche, le directeur exécutif du Réseau des Champions en Plaidoyer pour le Financement Adéquat de la Santé au Togo (RCPFAS-Togo), Zékpa Apoté a rappelé l’engagement de l’Etat togolais d’augmenter progressivement la subvention annuelle de l’Etat pour l’achat des produits contraceptifs de 125 millions en 2016 à 500 millions de F.CFA en 2022, précisant que ce montant n’est que de 160 millions de F.CFA en 2019.
Ce qui a un impact négatif sur l’atteinte des objectifs du Plan d’Action National Budgétisé de planification familiale 2017-2022, a-t-il souligné.
Il a indiqué que la crise sanitaire due à la COVID-19 oblige le système sanitaire à réorienter les ressources des services de santé, ce qui nécessite une mobilisation supplémentaire des ressources additionnelles auprès des acteurs des collectivités territoriales.
A Agou, le préfet Mme Bléwoussi Ablavi a convié tous les participants à agir dans un souci de développer toutes les stratégies d’actions susceptibles de permettre à tous de jouir pleinement du bien-être sanitaire surtout en matière de la santé reproductive.
Elle a remercié le chef de l’Etat Faure Gnassingbé, qui a rendu gratuits, la césarienne et d’autres soins qui sont en faveur des femmes et des enfants, la jouissance progressive de l’assurance maladie à toutes les catégories sociales de la population togolaise.
Le premier adjoint au maire d’Agou 1 Yovo Yao, a de son côté souligné que cette démarche vise à donner un coup de pouce à la santé familiale en favorisant le développement intégral de l’homme et de la société.
A Kpalimé, le secrétaire général de la mairie, M. Dogo Tchalla, a précisé que les participants sont suffisamment outillés sur le rôle et responsabilité des maires ou des communes, pour la gestion décentralisée de la santé publique.
« C’est un devoir pour les communes de consacrer dans leur budget respectif, une ligne dédiée à la santé publique », a ajouté M. Dogo. FINDe Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE