L’Organisation pour l’Alimentation et le Développement Local (OADEL) a prévu une série d’activités pour marquer la première édition du « Mois du consommer local », initié par l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uémoa), a annoncé vendredi le directeur exécutif de ladite structure.
Le 25 octobre 2019, les ministres en charge du commerce des Etats membres de l’Uemoa avaient décidé d’adopter à compter de cette année 2020, le mois d’octobre comme « Mois du consommer local ».
Cette décision a pour objectif d’accompagner les efforts de transformation des produits locaux dans l’espace communautaire, à travers la promotion du savoir-faire national.
L’OADEL qui œuvre depuis plus de 15 ans pour la promotion de la consommation locale, se félicite de cette initiative qui est une aubaine d’opportunités à ne pas rater. Plusieurs activités sont donc inscrites dans l’agenda de cette organisation pour le mois d’octobre.
« A l’initiative de l’Uemoa, le gouvernement togolais a décidé de célébrer le mois de la consommation locale et pendant tout le mois d’octobre, les togolais sont invités à consommer local, non seulement sur le plan alimentaire mais sur tous les autres plans. Et OADEL se mobilise aussi de son côté pour célébrer ce mois du consommer local », a indiqué Tata Ametoenyenou (directeur exécutif de OADEL).
« Dimanche 4 octobre, nous organisons un buffet togolais avec le restaurant universitaire, parce que ce restaurant qui sert des mets non seulement aux professeurs et étudiants veut intégrer les ingrédients et les mets locaux dans ses menus à partir du 5 octobre. La plupart des mets qui seront désormais servis au restaurant universitaire seront composés des produits locaux togolais », a-t-il précisé.
Durant tout le mois d’octobre, OADEL prévoit aussi des rencontres de réflexions sur la consommation locale, la diffusion des documents qu’elle a édités pour la prise de conscience de l’importance de la consommation locale, des visites d’entreprises etc…
« Nous sommes également en réflexion avec les conseillers municipaux sur l’intérêt des communes à pouvoir aller vers un système alimentaire territorialisé ajouté M. Ametoenyenou.
Par ailleurs, OADEL travaille en collaboration avec le ministère de l’enseignement technique sur un programme de formation des mets locaux au sein des différentes écoles de formation des élèves cuisiniers.
Rappelons que OADEL est l’initiatrice du +Marché Alimenterre+, un évènement qui vise à encourager les consommateurs à une citoyenneté alimentaire qui privilégie l’économie locale, ainsi qu’un mode de vie équilibré et durable. FIN
Chrystelle MENSAH
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