Benjamin Hounkpatin (ministre béninois de la santé), a officiellement lancé vendredi à Cotonou, l’introduction du vaccin contre l’hépatite B à la naissance dans le Programme élargi de vaccination, a constaté la correspondante de l’Agence Savoir News.
Tous les enfants nouveau-nés doivent désormais recevoir dans les 24 premières heures de leur naissance, ce vaccin qui les protège contre la transmission de ce virus au cas où leur génitrice l’aurait contracté. A travers ce vaccin, la chaîne de transmission à la naissance est rompue.
Ce vaccin disponible dans toutes les maternités sur l’ensemble du pays, grâce au soutien des partenaires techniques et financiers.
La prévalence de l’hépatite B chez les femmes enceintes varie de 8 à 15% en Afrique avec des chiffres plus élevés pour la région subsaharienne dont le Bénin.
Chez les enfants nés de mères porteuses du virus de l’hépatite B, la prévalence de la maladie s’élève jusqu’à 55%.
« C’est donc à juste titre que le Bénin s’engage à offrir à ses nouveau-nés, le vaccin contre l’hépatite B pour démarrer leur protection dès les 24 premières heures de vie », a souligné Benjamin Hounkpatin.
Claudes Kamenga (Représentant résident de l’UNICEF) a de son côté, salué l’engagement des autorités béninoises pour l’aboutissement du processus.
Rappelons que l’hépatite B (VHB) est une infection virale qui s’attaque au foie et peut entraîner une affection aiguë comme une affection chronique de cet organe.
Le virus est le plus souvent transmis par contact avec du sang ou d’autres liquides biologiques, notamment lors de rapports sexuels avec un partenaire infecté, en cas de partage d’aiguilles, de seringues ou de matériel de préparation lors de la consommation de drogues injectables, et en cas de piqûre d’aiguille ou de contact avec des objets tranchants.
En 2015, l’OMS estimait que 257 millions de personnes vivaient avec une hépatite B chronique (définie comme une affection positive pour l’antigène de surface de l’hépatite B).
Cette même année, l’hépatite B avait provoqué, selon les estimations, 887 000 décès, principalement par cirrhose ou par carcinome hépatocellulaire (c’est-à-dire par un cancer primaire du foie). FIN
De Cotonou, Miracle JODEL
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