Trente leaders et acteurs de cinq villages de Aimes-Afrique (Tchifama, Illico, Kouma Apoti, Dzégbakondji, Djakplémé) des régions, maritime, centrale et des plateaux engagés dans le processus de production et de transformation des produits locaux ont pris part à un atelier de renforcement de leurs capacités sur la formalisation, la gestion des coopératives agricoles et des aptitudes professionnelles favorables à la culture entrepreneuriale de leurs localités respectives.
Thème de la rencontre : « Fonctionnement des coopératives agricoles dans les 10 villages de Aimes-Afrique ».
Prévu pour quatre jours du 21 au 24 septembre, cet atelier de formation est initié par l’Ong Aimes-Afrique avec l’appui technique du ministère de l’Agriculture, de la Production animale et Halieutique et financier de la Fondation Hanns Seidel.
L’objectif général de la formation : accompagner les groupes de producteurs des 10 villages à optimiser leur fonctionnement et à s’insérer dans les mécanismes de financement pour l’amélioration des conditions de vie des acteurs. Il s’agit de renforcer les capacités des producteurs sur la constitution, l’immatriculation et la gestion des coopératives agricoles, et les accompagner durant tout le processus, d’initier les producteurs aux mécanismes nouveaux de financement du monde rural, de renforcer leurs capacités sur les nouveaux enjeux du monde agricole et les exigences de la compétitivité mondiale ; et d’intensifier davantage la culture entrepreneuriale dans les communautés en cause.
Il a été aussi question au cours de la formation, d’outiller les participants sur les mécanismes de formalisation et de gestion d’une société coopérative au Togo ; de donner aux participants les outils pour bénéficier des mécanismes de financements disponibles et enfin de les former sur le marketing social et la culture entrepreneuriale qui doivent guider les actions des populations bénéficiaires.
Le secrétaire général de la préfecture de Kloto, Sogoyou Békéyi a salué cette initiative de l’Ong Aimes-Afrique qui s’inscrit dans la politique du gouvernement, qui invite tous les agriculteurs à se constituer en des entités reconnues et légales en chaines de valeurs pour bénéficier des subventions afin de lutter contre la précarité dans le monde rural et engranger des grandes productions pour la suffisance alimentaire et les exportations.
« Fort de l’expérience acquise avec les groupes de producteurs constitués dans les villages de Aimes-Afrique, il semble judicieux de formaliser ces groupes déjà opérationnels en sociétés coopératives du fait du caractère économique de leurs objectifs et les intégrer dans le dispositif de financement du gouvernement pour la pérennité de leurs activités », a souligné le secrétaire général.
Il a demandé aux participants de créer les conditions favorables pour tirer beaucoup de richesses de la terre. Pour ce faire leur dit-il, ils doivent être accompagnés, techniquement et financièrement.
« L’Etat le fait déjà et c’est ce qui est en train d’être fait par l’Ong Aimes-Afrique qui veut vous encadrer, parce qu’en toute chose, il faut de la connaissance, vous devez donc être formés. Et en respectant les techniques qu’on mettra à votre disposition, vous réussirez dans votre entrepreneuriat agricole. Il y des techniques pour réussir, mais il faut créer des conditions favorables pour pouvoir tirer suffisamment des richesses de la terre », a précisé Sogoyou Békéyi.
Pour le responsable des Ressources humaines et administratives de l’Ong Aimes-Afrique Dogboevi Yawo Atitso, cette rencontre n’est que la suite logique d’un programme de développement communautaire entamé depuis 2014 avec les dix villages pilotes au Togo dont les leaders des 5 de la région sud sont ici représentés. L’objectif de ce programme qui comprend dix domaines d’intervention, est de parvenir à la transformation de l’économie rurale dans ces villages pilotes en éradiquant la pauvreté et de lancer véritablement les villages sur la voie d’un développement économique inclusif et intégral.
« Notre engagement depuis 2005 reste ferme et sans ambages. L’épanouissement de tout être humain en Afrique et l’amélioration significative des conditions de vie et de travail des paysans et autres personnes vivant en zone rurale est notre leitmotiv », a-t-il ajouté.
Il a les exhortés à participer activement à cette formation et à maîtriser l’essentiel des enseignements pour une restitution à toutes les populations de leurs villages pour la formation des coopératives agricoles.
Le maire de la commune de Kloto 3 Amuaku Mawuli a souligné que Kloto 3 étant une zone à forte production agricole, il est normal que la population puisse être incitée à s’associer en coopérative. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE