La force ouest-africaine en Guinée-Bissau Ecomib, a travaillé avec « beaucoup d’engagement, de sacrifice et de détermination », a salué Jean Claude Kassi Brou, président de la Commission de la Cédéao.
Le mandat de l’Ecomib — déployée depuis environ huit ans en Guinée-Bissau pour stabiliser ce pays après un coup d’Etat militaire — a pris fin jeudi dernier, lors d’une cérémonie présidée par le président de la Guinée Bissau Umaro Sissoco Embalo, en présence de Jean Claude Kassi Brou.
Etaient également présents : des diplomates accrédités en Guinée Bissau et de hauts responsables militaires de la sous-région.
L’Ecomib était composée de 1.000 militaires, gendarmes et policiers sénégalais, togolais, burkinabè et nigérians.
Son mandat initial a été exécuté jusqu’à la crise politico-institutionnelle en août 2015 au sommet de l’Etat Bissau guinéen. Ce qui a amené la Cedeao à redéfinir le mandat de sa mission. Désormais, à la pacification générale et à la stabilisation du pays, il a été ajouté la sécurisation des institutions de la République, la protection des populations les plus vulnérables et la protection des hautes personnalités de l’Etat.
L’Ecomib jouera ainsi un rôle tampon jusqu’aux élections législatives de mars 2019 et la présidentielle de décembre 2019.
« Nous sommes aujourd’hui convaincus que l’expérience transmise à nos soldats par leurs frères d’armes de l’Ecomib sera capitalisée et bien utilisée », a souligné le président Umaro Sissoco Embalo.
De son côté, Jean Claude Kassi Brou a remercié le Chef de l’Etat Bissau Guinéen pour son engagement personnel et la hiérarchie militaire dirigée par Chef d’Etat-major Général, le Général Biague Natam.
Il a également exprimé sa gratitude à l’endroit de l’Union européenne pour son appui financier, sans oublier les Nations Unies et les partenaires de la Cédéao réunis dans le groupe P5 pour leur appui et soutien moral à l’Ecomib. FIN
Edem Etonam EKUE