Des autorités locales et acteurs impliqués dans gestion des catastrophes ont entamé mercredi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), un atelier de trois jours en vue de la validation du « guide pratique de gestion des risques de catastrophes et menaces à l’usage des autorités locales », a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Cette rencontre est initiée par le ministère de la Sécurité et de la Protection civile à travers l’Agence Nationale de la Protection civile.
Ce guide est un outil de travail, qui met l’accent sur les rôles et responsabilités de tous les acteurs pour une gestion plus efficace des situations d’urgence, de catastrophes et de menace dans le pays. Il permettra également aux uns et aux autres de parler le même langage dans le domaine de la prévention et de la gestion des risques de catastrophes et menace au Togo.
Il comporte pour chaque aléa, les orientations à suivre dans les différentes phases du cycle de gestion des catastrophes notamment la prévention, la préparation, la réponse et le relèvement.
Son appropriation par les autorités locales et sa mise en œuvre renforceront la résilience des communautés vulnérables et des populations face aux aléas.
Une fois validé, ce guide sera vulgarisé pour servir d’outil d’aide de décision aux autorités en matière de gestion des catastrophes et menaces.
Dans son discours d’ouverture, le général Damehame Yark (ministre de la Sécurité) a décrit la situation des risques de catastrophe à laquelle le Togo est confrontée et qui impacte négativement la vie et les moyens de subsistance de ses populations.
« S’agissant particulièrement de notre pays le Togo, il est exposé pratiquement tous les ans, à un ensemble de risques de catastrophes d’origines diverses, entre autres les inondations, les feux de végétations et les vents violents » a souligné le ministre.
Il a rappelé les dommages que ces évènements occasionnent quelques fois, notamment des pertes en vies humaines, des traumatismes, des perturbations de la vie socioculturelles, et d’énormes dégâts économiques compromettant le bien-être des populations et les efforts des pouvoirs publics.
Le ministre a témoigné sa gratitude au chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé pour son engagement et tous les efforts consentis pour accroître la résilience des populations de plus en plus exposées aux conséquences dramatiques des catastrophes, aggravées par les effets des changements climatiques.
« Cet engagement se manifeste clairement dans le Plan National de Développement (PND/2018-2022), qui inclut expressément la gestion durable de l’environnement, la lutte contre les changements climatiques et la gestion efficiente des catastrophes », a précisé le ministre.
« La capacité des autorités locales à mieux prévenir et gérer localement les situations d’urgence, de catastrophe et de menace devient un impératif et contribuera à réduire la vulnérabilité des populations exposées », a ajouté le général Yark.
Le préfet de Kloto de son côté, a précisé que les catastrophes, quelles que soient leur nature et leur ampleur, impactent toujours négativement les populations concernées dans leur vécu de tous les jours: « raison pour laquelle la prévention et la gestion des cas de situations d’urgence, de catastrophes et de menaces, exigent la mobilisation de tous les acteurs aussi bien au niveau central que local ».
« Cette mobilisation pour être efficace, doit se faire non seulement dans le cadre juridique et institutionnel, mais aussi avec les instruments mis en place par l’Etat », a indiqué Assan Koku Bertin. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE