Un hommage national a été rendu ce jeudi à Lomé à Edouard Edem Kodjovi Kodjo, ancien Premier ministre et grande figure de la politique togolaise décédé le 11 avril à Paris à l’âge de 81 ans.
Le Premier ministre Selom Komi Klassou, la présidente de l’Assemblée nationale Mme Chantal Yawa Tsègan, des présidents des institutions de la République, des ministres et de hauts responsables des Forces armées togolaises ont assisté à la cérémonie d’hommage à la cathédrale Sacré-Cœur de Jésus de Lomé.
Étaient également présents, l’Archevêque métropolitain de Lomé Mgr. Nicodème Anani Barrigah-Bénissan, l’archevêque émérite Mgr. Denis Amuzu-Dzakpah.
Recouvert de drapeau national, le cercueil de l’illustre disparu, a été porté par des éléments des forces de l’ordre.
« La mort est une manière d’être que la réalité humaine assume. Comment parler de la mort d’Edem Kodjo, sans parler de sa vie ? », s’est interrogé Robert Dussey (ministre des affaires étrangères).
« On sait que la mort est indissociable de l’expérience de la vie, que la mort d’Edem Kodjo vient sceller la fin d’une vie vécue sous le signe de la grandeur. Si Edem Kodjo était la lumière, son éclat serait synonyme d’un jour ensoleillé. S’il était une fleur, une verdure, sa verdure symboliserait l’espoir. Mais Edem Kodjo a préféré être un héros national », a-t-il souligné.
Ancien secrétaire général de l’Organisation de l’unité africaine (OUA/ de 1978 à 1983), Edem Kodjo fut Premier ministre du Togo à deux reprises, du 23 avril 1994 au 20 août 1996, puis du 9 juin 2005 au 20 septembre 2006.
Il s’est retiré de la scène politique togolaise en 2009.
En 2016, l’homme sera sollicité par la Commission de l’Union africaine pour intervenir en tant que facilitateur du dialogue politique en RD Congo, une mission jugée difficile qu’il finira par abandonner après dix mois de facilitation. FIN
Junior AUREL