Les responsables de la commune 1 de Kloto ont échangé mercredi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) avec les responsables des CDQ et des OSC en lutte contre le SIDA, sur leurs rôles et responsabilités dans la réussite de la campagne de sensibilisation sur la lutte contre la stigmatisation et la discrimination des personnes vivants avec le VIH et des populations vulnérables.
Cette campagne sur les droits humains, la stigmatisation et la discrimination en matière de VIH, sera menée en collaboration avec l’Union des Commune du Togo (UCT), les districts sanitaires et une ONG de la localité du 17 au 19 juillet dans la ville de Kpalimé, sous la supervision du maire.
Axée sur le thème: « les villes s’engagent », elle est initiée avec l’appui technique et financier du système des Nations Unies, du Secrétariat Permanent du Conseil National de Lutte contre le Sida et les Infection Sexuellement Transmissible (SP/CNLS-IST) et de la plateforme des Organisation de la société civile en lutte contre le SIDA.
L’objectif de cette sensibilisation est de renforcer les connaissances de la population sur les IST/VIH/SIDA et sur la prévention de la stigmatisation et la discrimination.
Il s’agit de sensibiliser le public en général et en particulier les jeunes et adolescents en milieux scolaires et extrascolaire sur la lutte contre la stigmatisation, la discrimination et la prévention des IST/VIH et des grossesses non désirées, de conscientiser la population sur la loi portant protection des personnes en matière de VIH, d’organiser des débats radiophoniques sur la lutte contre la stigmatisation et la discrimination et la prévention des IST/VIH et grossesses non désirées.
Il sera question de faire connaître au public, le fonctionnement de l’observatoire des droits humains, de dé-stigmatiser l’usage du préservatif et de le rendre accessible à tous, d’encourager les jeunes à se protéger lors des rapports sexuels occasionnels, de montrer au public le préservatif féminin et masculin de lui apprendre comment l’utiliser correctement.
Mercredi au cours des échanges, il y a eu une communication sur l’épidémiologie du VIH et sur les droits humains. Il y a eu ensuite la définition des sites de campagne et les stratégies de mise en œuvre de la campagne.
Pour la campagne, les activités se feront par les OSC identifiées en collaboration avec les mairies, les CDQ et les directions préfectorales de la santé dans le respect et l’application stricte des mesures barrières.
Dans son intervention, Winny Yawo Dogbatsè (maire de la commune 1 de Kloto) a fortement salué cette initiative.
Kpalimé est située dans la région des plateaux où la prévalence au VIH est plus élevée : soit 2,3% et 40% des PVVIH au Togo se retrouvent dans cette région alors que 65% des nouvelles infections surviendraient également dans cette région.
« La ville de Kpalimé est une ville touristique qui draine assez de personnes durant les périodes de fêtes et les weekends. Cette sensibilisation est une occasion pour renforcer les connaissances de la population et des jeunes sur les comportements à adopter face aux IST/VIH/SIDA et aussi pour prévenir la stigmatisation et la discrimination », a souligné le maire.
Il a remercié l’UCT et le CNLS-IST pour leur appui, à travers ce projet dénommé « les villes s’engagent ».
Atinèdi Gnassè (Chargé de communication et des relations publiques au SP/CNLS-IST) a rappelé aux CDQ et OSC, leurs rôles et responsabilités dans la diffusion des messages durant la campagne.
Il leur a rappelé qu’ils doivent faire en sorte que la population et surtout les jeunes comprennent que la stigmatisation et la discrimination en matière de VIH sont contre-productives.
Il a appelé les acteurs impliqués à intensifier la lutte contre la stigmatisation et la discrimination en faisant en sorte que chaque citoyen puisse aller se faire dépister, afin de connaître son statut sérologique pour une prise en charge.
Pour Kombaté Loguibabe (Secrétaire Permanent de l’UCT), il s’agit par cette campagne de sensibilisation de promouvoir un certain nombre de comportements et d’habitudes à l’égard des personnes vivant avec le VIH/SIDA. Il remercié tous les acteurs pour leur engagement pour la cause du développement communal dans le pays. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE
