La justice togolaise a demandé l’expertise de la France dans « l’affaire Bitala Madjoulba », a confirmé le général Yark Damehame (ministre de la sécurité) à l’Agence Savoir News, mais la commission d’enquête « n’a jamais envoyé des pistolets » à la justice française.
« Le Togo a effectivement demandé dans le cadre de l’entraide pénale internationale, des expertises à la justice française », a souligné le ministre de la sécurité.
« La commission n’a jamais envoyé des pistolets, mais des balles issues des tirs de comparaison et leurs étuis », a précisé le général.
Selon Rfi qui a relayé l’information, « l’ambassadeur du Togo en France et frère aîné de la victime, a remis à la justice française, des scellés contenant « des pistolets et des cartouches, saisis par les autorités togolaises à l’intérieur du camp militaire où le colonel a été tué ».
Environ 75 pistolets ont été saisis avec leurs cartouches », a précisé cette source.
Rappelons que le Lieutenant-colonel Bitala Madjoulba, chef du 1er Bataillon d’Intervention Rapide (1er BIR), a été retrouvé mort dans la nuit du 3 au 4 mai dans son bureau.
La commission d’enquête diligentée pour faire la lumière sur ce dossier, est dirigée par le général Yark Damehame. FIN
Edem Etonam EKUE