Comme plusieurs pays, le Bénin – petit pays de l’Afrique de l’ouest – est également frappé de plein fouet par la pandémie du coronavirus, depuis le 16 mars.
Ces dernières semaines, le nombre de cas confirmés à la Covid-19 a augmenté dans le pays, situation qui inquiète les béninois.
« Aujourd’hui, nous sommes autour de 1.300 cas avec 21 décès. Il n’y a pas lieu de craindre le pire, parce que des dispositions ont été prises pour faire face à cette montée des cas », a rassuré ce dimanche, Benjamin Hounkpatin (ministre de la santé) sur le plateau de la télévision nationale.
« Dans toute épidémie de ce genre, il y a toujours cette phase de croissance à laquelle il faut faire face, avant d’atteindre le pic et d’avoir la décroissance pour aboutir au zéro cas. C’est donc une prévision naturelle », a-t-il souligné.
Selon le ministre, plus du tiers des cas déjà guéris, les 2/3 en cours de traitement, soit à domicile, soit sur les sites de prise en charge.
« Plus de 75% des cas sont concentrés dans la zone de l’ancien cordon sanitaire, dans les départements du Littoral (près de 50%), de l’Atlantique et de l’Ouémé.
« Le reste est disséminé un peu partout dans le pays. Si la majorité des cas — s’il est vrai — sont sans signe ou bien présentent des signes mineurs, nous avons de plus en plus de cas graves. Et ce sont ces cas graves qui peuvent malheureusement aboutir à des décès », a précisé Benjamin Hounkpatin.
« Nous avons de plus en plus de la contamination communautaire. A un moment, nous avions eu plus de cas importés, mais aujourd’hui, nous faisons véritablement à faire à une transmission communautaire. C’est au sein de la communauté que s’opère la transmission », a-t-il expliqué.
Et toutes les catégories sont touchées par la Covid-19 : « les cas sont disséminés un peu partout dans le pays ».
Le ministre a une fois encore appelé la population au « respect scrupuleux » des gestes barrières : le port systématique de masque dans tous les lieux publics, le lavage systématique des mains à l’eau et au savon ou la désinfection des mains au gel ou à la solution hydroalcoolique et le respect de la distance de sécurité sanitaire d’au moins un mètre, qui permet d’éviter d’être en contact et de se transmettre le virus. FIN
De Cotonou, Miracle JODEL