Des acteurs de la société civile œuvrant dans l’agriculture biologique et qui accompagnent les producteurs ainsi que les associations et des unions de producteurs agricoles ont entamé jeudi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), deux jours d’atelier d’imprégnation du projet d’harmonisation des outils du Système Participatif de Garantie (SPG) en agriculture biologique au Togo.
La rencontre est Initiée par l’Association Nationale pour l’Agriculture Biologique au Togo (ANA-BIO-Togo), avec le soutien du ministère de l’Agriculture, de la Production animale et halieutique, ainsi que d’autres partenaires (International Federation of Organic Agriculture Movements (IFOAM) qui est l’instance mère de la promotion de l’agriculture biologique au Togo à travers un projet Organic Market for Developement.
Cette rencontre s’inscrit dans la dynamique du développement de la filière biologique au Togo et d’harmonisation des outils qui permettent de garantir la qualité des produits vis-à-vis des pratiques envers les consommateurs et de développer le marché bio local.
A travers ce rendez-vous, les organisateurs entendent contribuer à mettre en place, un label BioSPG au Togo. Il s’agit de coordonner les actions des acteurs locaux de l’AB au Togo (initiatives bio SPG locales), de collecter les informations sur les outils du SPG existants au niveau national, pouvant régir le commerce des produits bio locaux, d’harmoniser et de valider les cahiers de charges ou norme bio au Togo pour la commercialisation des produits bio locaux avec les informations de références et de mettre en place un Label ou marque BioSPG Togo.
Au cours des assises, les acteurs impliqués dans l’agriculture vont suivre des exposés sur la présentation des quatre initiatives, analyser les forces, faiblesses, opportunités et menaces (FFOM) pour le développement du SPG au Togo.
Ils feront également des propositions d’actions pour le développement du SPG.
Combey Anani (président de ANA-BIO Togo) a invité les participants à s’impliquer dans cette dynamique et a remercié les producteurs pour la confiance qu’ils font aux structures qui les accompagnent en vue de travailler et booster l’économie du pays à travers la production agricole.
« Nous leur disons aujourd’hui que nous sommes avec eux et nous voulons les aider à pouvoir produire dans de bonnes conditions qui tiennent compte de l’environnement et aussi sortir des produits qui sont vendables en vue de leur permettre d’avoir un bon revenu », a-t-il souligné.
Pour Labodja Ousmane (facilitateur), le caractère sain des produits leur permet d’avoir une valeur ajoutée, un prix un peu plus élevé que les produits conventionnels.
« Donc aujourd’hui, les produits biologiques sont là pour améliorer les conditions de vie de nos producteurs et surtout améliorer les conditions sanitaires des consommateurs », a ajouté M. Labodja. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE