Le gouvernement togolais s’est lancé ces dernières années dans la relance de la filière café/cacao. Dans les recherches, il s’est révélé, qu’il faut améliorer considérablement l’environnement de ces cultures notamment celui du cacao. Ainsi, l’expérience a montré que le cacao a besoin de plants d’ombrage.
Il a été retenu de les planter sous les plantains, qui devront servir d’ombrage provisoire tout en associant aussi les cultures des plants agro forestiers, ainsi lorsque les plantains disparaîtront, les plants agro forestiers prennent la relève.
Donc, il fallait multiplier les plantains, parce que le facteur limitant pour cultiver le plantain : c’est le matériel végétal.
Une délégation conjointe de l’Institut de Conseil et d’Appui Technique (ICAT) et de l’Unité Technique des filières Café et Cacao (UTCC) conduite par Dr. Ayéfouni Alé Gonh-Goh (directeur général de l’ICAT) s’est rendue dans la Zone d’Aménagement Agricole Planifiée (ZAAP) de Kpodahon (localité située à environ 32 km au sud-ouest d’Agou-gare), pour s’enquérir du bon déroulement des activités de culture en pure de plantain.
Dans la ZAAP de Kpodahon, l’ICAT/UTCC a eu à livrer plus de 78.000 plantains obtenus avec l’appui du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO-Togo) à la coopérative qui exploite la ZAAP d’une superficie de 108 hectares. Sur le terrain, la délégation a échangé avec les producteurs sur le terrain.
Dans son intervention, Adjessi Vidéké Mokpokpo (chef d’agent ICAT-Agou) a fait une description de la ZAAP, qui a été aménagée sous le Projet d’Appui aux Populations Vulnérables (PAPV), grâce à l’initiative du gouvernement et des autorités locales.
« La ZAAP une fois aménagée, il a été demandé aux producteurs des localités du canton d’Agotimé d’intervenir, afin de l’exploiter », a-t-il souligné.
Ainsi, a-t-il ajouté, l’agence ICAT a très rapidement organisé les producteurs en plusieurs coopératives de production vivrière dont une coopérative de prestation de service de travaux agricoles.
Ces coopératives ont été regroupées en COOPCA (Coopérative avec Conseil d’Administration), qui compte aujourd’hui 170 membres dont 60 femmes pour mieux exploiter la ZAAP. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE