Trente chefs d’établissement issus des régions éducatives de Golfe/Lomé, de la région maritime et des plateaux ont été mieux outillés à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), lors d’un atelier de formation sur l’utilisation des outils statistiques scolaires prenant en compte les enfants handicapés.
Cette rencontre initiée par la Coalition Nationale Togolaise de l’Education pour Tous (CNT/EPT) avec le soutien de OXFAM IBIS, s’inscrit de dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Education à voix haute ».
Les outils de collecte qui ont fait l’objet de cette formation, permettront de renseigner sur le genre, le type de handicap et le nombre d’enfants handicapés dans l’annuaire statistique du ministère de l’éducation.
Il s’agit d’évaluer le niveau d’appropriation des outils de collecte inclusive des directeurs d’école avant et après la formation ; d’amener les participants à s’approprier les outils de collecte rendus inclusifs par le ministère des Enseignements primaires et secondaire pour renseigner tout ce qu’on doit savoir sur l’éducation et enfin apprécier les fiches de collecte déjà rempli pour l’année 2019-2020.
Les participants auront pour missions une fois de retour, de collecter des informations sur le nombre de handicapés physiques, de handicapés malvoyants, de handicapés malentendants et mentaux devant permettre de développer des outils qui doivent faciliter la tâche des autorités dans le choix des décisions.
Autrement dit leur travail consistera à bien remplir les fiches d’enquête qui doivent permettre aux autorités de disposer de ces statistiques et aider à prendre les décisions idoines qu’il faut.
« Notre mobilisation est un devoir pour nous les enseignants, car l’accès à l’éducation de qualité est un droit pour chaque citoyen togolais qui est une condition incontournable pour le bien-être économique et social des populations », a précisé Mme Amaï-Looky Nakole (présidente du conseil d’administration de la CNT/EPT).
Pour elle, l’inclusion des couches marginalisées notamment des personnes handicapées est aujourd’hui au cœur des préoccupations du pouvoir public dans tous les pays du monde.
Pour Marcel Toyi (coordonnateur de la CNT/EPT), le projet « éducation à voix haute » est un nouveau projet de deux ans que la coalition pilote avec le financement de OXFAM IBIS basé à Accra.
Son objectif est de contribuer au renforcement de la participation au sein de la gestion de l’éducation.
À l’endroit des mairies, la coalition envisage qu’elles soient renforcées, afin qu’elles puissent jouer effectivement leur rôle.
La coalition envisage aussi la formation des comités de gestion des parents d’élèves qui gèrent les ressources au sein des établissements. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE