L’ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo a été arrêté de force mardi matin et conduit devant le Service central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC) de la gendarmerie, a appris l’Agence Savoir News auprès de ses avocats.
« Les forces de l’ordre ont tout défoncé dans la maison, avant de l’arrêter », a souligné un de ses avocats.
C’est la troisième convocation adressée à M.Kodjo. Pour les deux premières convocations (1er avril et 9 avril dernier), ses avocats se sont présentés devant le procureur de la République et le commandant du SCRIC, non pas pour représenter leur client, mais pour les informer de son indisponibilité, en raison son état de santé. Le 9 avril, des échauffourées ont été enregistrées entre forces de l’ordre et partisans de M.Kodjo, non loin de son domicile à Lomé.
Arrivé en deuxième position avec 19,46% des suffrages exprimés contre 70,78% pour Faure Gnassingbé lors de la présidentielle du 22 février, Agbéyomé Kodjo conteste toujours les résultats dénonçant de « graves irrégularités ».
Il s’était auto-proclamé président de la République, peu avant la publication des résultats provisoires de l’élection.
Le 16 mars, l’Assemblée nationale a levé son immunité parlementaire, à la demande du procureur de la République pour « troubles aggravés à l’ordre public, diffusion de fausses nouvelles, dénonciation calomnieuse et d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État ». FIN
Nous y reviendrons
Edem Etonam EKUE