L’observatoire togolais des médias (OTM) s’est incliné devant la mémoire de Dominique Aliziou (Directeur de publication du journal Chronique de a semaine), décédé vendredi dernier du coronavirus à l’âge de 49 ans.
Rentré de Bruxelle le 17 mars, le journaliste est décédé au CHR Lomé commune où il était admis pour des soins, après avoir été testé positif au nouveau Coronavirus. Il était également asthmatique.
« La disparition de Dominique Essodina Aliziou crée un vide au sein de la presse togolaise », déplore l’OTM dans son communiqué.
L’observatoire présente ses sincères condoléances à la famille biologique du disparu ainsi qu’à l’ensemble de la presse nationale, sa famille professionnelle au sein de laquelle il a fait sa part en défendant ses valeurs plusieurs décennies durant.
Ce deuil « rappelle aux professionnels des médias, la nécessaire confraternité qui doit guider leurs actions, quels qu’en soient les mobiles ».
Tout en exhortant les professionnels des médias au respect scrupuleux des mesures barrières, l’instance d’autorégulation et tribunal des pairs « compte sur le sens de responsabilité des uns et des autres pour un accompagnement efficace des médias à la lutte engagée par les plus hautes autorités du pays contre la propagation du Coronavirus au Togo ».
L’OTM « rappelle aux journalistes et autres acteurs des médias, qu’en cette période extrêmement sensible de la vie sociale de notre pays, ils doivent faire preuve de beaucoup plus de rigueur et de professionnalisme dans le traitement de l’information ».
Notons que plusieurs autres associations de presse ont également réagi suite au décès de M. Aliziou : l’Union des journalistes indépendants du Togo (UJIT), le patronat de la presse togolaise (PPT), l’Association togolaise des organes de presse privée en ligne (ATOPPEL). Elles ont salué la mémoire de l’illustre disparu. FIN
Ambroisine MEMEDE