Quelque 100 Jeunes et femmes et 30 leaders communautaires et religieux de cinq quartiers de la ville de Kpalimé (Nogo, Noumetoukondji, Zongo 1, Zongo 2 et Kpogandzi) se sont engagés mercredi à Kpalimé (environ 120 km à l’ouest de Lomé) à œuvrer pour une cohésion sociale au sein des différentes communautés dans la ville lors de la cérémonie de trois jours de formation sur la cohésion sociale.
Initiée par le Conseil Episcopal Justice et Paix (CEJP) en collaboration avec le Catholic Relief Services (CRS) cette formation a reçu l’appui financier et technique du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Il s’inscrit dans le cadre de la mise œuvre du projet Plateforme de dialogue communautaire pour la cohésion sociale.
Ce projet entend soutenir et habiliter les femmes et les jeunes, ainsi que les Leaders communautaires e religieux de Kpalimé à réaliser leur potentiel, à transcender leurs différences et à œuvrer ensemble à la promotion du vivre ensemble et du bien commun de leur communauté.
A travers des activités très pratique, ils ont fait comprendre aux participants l’importance du vivre ensemble pour qu’à leur tour ils puissent aller dans leur quartier semer cette graine de paix, de cohésion sociale et de vivre ensemble. Notre espoir est d’amener ceux qui ont été formés à partager ce qu’ils ont appris avec les autres.
Pour les cinq ans à venir, les participants souhaitent que Kpalimé, ville touristique soit un paradis sur la base de l’égalité entre les habitants où règneront le vivre ensemble, le respect des autres, le partage équitable des richesses et où les valeurs citoyennes sont ancrées dans les mœurs pour un développement intégral.
« C’est des graines que nous sommes en train de mettre en terre, les graines de la cohésion sociale pour qu’on puisse comprendre qu’au-delà de nos différences nous devons être ensemble pour développer notre commune », a souligné le superviseur du projet, M. Abotsi Edem.
Il a invité tous les Togolais à se sentir partout comme chez lui.
Pour M. Abotsi ces événements malheureux comme heureux ne sauraient constituer un frein à notre épanouissement.
« Nous devons avoir l’espoir malgré tout ce qui ce qui arrive dans notre vie, que nous allons porter des fruits que les gens pourront cueillir pour leur besoin », a ajouté M. Abotsi précisant que cela ne peut se faire que s’il y a une cohésion sociale.
« Nul ne peut être heureux seul, ce n’est qu’ensemble qu’on peut être heureux en se soutenant», a souligné M. Abotsi Edem.
Ainsi pendant trois jours les participants ont renforcé leurs capacités en cohésion sociale à travers des exemples pratiques et surtout sur l’arbre de vie qu’ils ont comparé avec existence humaine.
Le représentant du chef canton de Kpalimé, Nyakou Edoh a remercié le CRS pour cette initiative dont le but d’apporter la paix et la cohésion sociale dans les différentes communautés de la ville de Kpalimé.
Le révérend Père Etsè valery a invité les participants à disséminer les compétences reçues au sein de leurs communautés pour un vivre ensemble.
Rappelons qu’en Septembre et Octobre 2019 dernier, le CRS et le CEJP avec l’appui des Prémices de la cohésion sociale et le soutien des autorités administratives et religieuses de Kpalimé ont renforcé les capacités de 126 Jeunes et femmes et 31 leaders communautaires de Kpalimé en cohésion sociale et en matière de gestion des conflits.
Au cours d’un atelier de revue du projet avec l’ensemble des parties prenantes clés en décembre 2019, les participants se sont félicités des résultats enregistrés ensemble en si peu de temps.
Ils ont observé que les Jeunes et Femmes et les leaders formés en cohésion sociale par le CRS et le CEJP suivant l’approche 3B/4D, sont plus résilients à la violence et ont une vision pacifique de leur commune. Aussi ont-ils ainsi souhaité que ces actions se poursuivent et ciblent de nouveaux acteurs. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE