Des femmes handicapées et les femmes des enfants handicapés d’Agomé-Kpalimé ont été formées samedi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), sur leurs droits, l’estime de soi et sur la gestion des activités génératrice de revenus (AGR).
Cette activité, un volet du projet « femmes handicapées en action pour l’inclusion au Togo (FHAIT) », élaboré par l’Association pour la promotion de la femme handicapée au Togo (APROFEHTO) avec le soutien technique de la Christofell-Blindenmission CBM a reçu l’accord de la BMZ et mise en œuvre dans le Kloto par l’Union des Personnes Handicapée Physiques et des Personnes Valides pour le Développement Social (UHPPVDS).
Elle vise à former 10 femmes handicapées 10 mères d’enfants handicapés et 10 autres personnes vulnérables incluses du Canton de Kpalimé sur leurs droits, l’estime de soi et sur les compétences en gestion des activités génératrice de revenus et à la nécessité pour elles de participer pleinement au processus de développement des localités.
Il a été question de former les participantes, sur les droits des femmes handicapées et mères d’enfants handicapés, sur la nécessité pour chacune de comprendre que le handicap doit être l’affaire de toutes et de tous ; de renforcer leurs capacités sur le mécanisme inclusif de la méthodologie de Groupement d’Epargne et de Crédit (GEC) et d’Association Villageoise d’Epargne et de Crédit (AVEC) (Adakavi) qu’elles peuvent adopter pour améliorer leurs conditions de vie et se prendre en charge par leurs propres efforts ; d’élaborer un règlement intérieur pour le bon fonctionnement du GEC et d’initier les participant sur les principes de fonctionnement du GEC et AVEC.
Au cours de ce rendez-vous, les initiateurs ont beaucoup insisté sur la gestion de leurs activités et de leur entreprise ainsi que les compétences nécessaires à développer pour une bonne gestion de son activité génératrice de revenus
Pour le directeur exécutif de l’UHPPVDS, Paul O’Cloo, à partir de ces trois thèmes, à savoir droits, estime de soi et sur la gestion des AGR, ils ont permis aux femmes de comprendre que le handicap n’est pas une fin en soi, précisant qu’une personne handicapée ou une mère d’un enfant handicapé, peut aussi émerger.
Il a souligné que c’est pourquoi le projet s’évertue à pouvoir les accompagner afin qu’elles soient auto suffisantes.
« Il faut avoir bien gérer son entreprise pour y tirer des revenus et pouvoir épargner. Parce qu’en fin de compte, vous allez constituer un groupe d’épargne qui vous permettra de mettre quelque chose de côté et de pouvoir réaliser quelque chose et pouvoir vous valoriser économiquement », a souligné M. O’Cloo.
Il a ajouté que le sujet d’estime de soi leur permettra d’avoir confiance en elles-mêmes et de se valoriser devant les autres à travers ce qu’elles font.
Le directeur exécutif a invité les femmes à faire un effort pour pouvoir épargner, précisant qu’avant d’épargner il faut d’abord exercer des activités avec des compétences nécessaires qui vont leur permettre de réaliser des bénéfices afin de mettre quelque chose de côté pour face aux besoins de la vie.
Mme Chakpla Essi Mansan Séna (comptable du projet) a rappelé aux femmes handicapées et mères d’enfants handicapés qu’étant deux fois marginalisées, elles doivent œuvrer farouchement pour se valoriser à travers le travail bien fait. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE