Les élèves filles des établissements d’enseignement technique de Kpalimé et de Kpélé Govié ont été conviées à s’orienter vers les filières industrielles porteuses d’opportunités d’emplois, lors d’une journée de réflexion mercredi dans l’enceinte du Centre Régional d’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé).
Cette rencontre — initiée par le ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Insertion professionnelles — s’inscrit dans le cadre de la célébration en différé de la journée internationale de la femme.
Elle entend conscientiser les jeunes filles élèves sur l’importance des filières industrielles porteuses d’opportunités d’emplois.
Au cours de cette journée, les participantes ont écouté des enseignements, des motivations afin de faire d’elles des femmes de demain épanouies et autonomes susceptibles d’exercer leurs droits dans le respect des lois de la société.C’est ainsi que deux communications ont été présentées à l’auditoire.
Une première communication sur la conciliation de la vie professionnelle et la vie familiale de la femme et le deuxième a porté sur l’orientation de la jeune fille vers les filières industrielles.
Dans son intervention, Mme Diféwé Péyébiname (directrice du Collège d’Enseignement Artistique et Artisanal), a rappelé que les professions de demain, c’est sur les bancs qu’on les apprend et les comportements aussi s’apprennent sur les bancs avant la maturité, précisant que c’est dans ce sens qu’ils ont jugé bon d’associer les jeunes filles de l’enseignement technique à cette célébration où elles ont été outillées sur les avantages des filières industrielles.
« Notre ministère a fait aussi un constat, comme quoi l’effectif des jeunes filles dans les filières industrielles est tellement faible. En prenant l’exemple du CRETFP de Kpalimé, dans le tertiaire, il n’y a que 370 filles sur un effectif de 1000 élèves, alors qu’il n’y a que moins de 50 dans les filières industrielles », a-t-elle expliqué.
Pour elle, les filières industrielles sont porteuses d’opportunité d’emplois pour les jeunes filles qui osent.
Elle a remercié les élèves filles pour leur mobilisation à ce rendez-vous et les a exhortées au courage : « ce n’est pas facile, mais ce n’est pas non plus impossible qu’une fille évolue dans les filières industrielles ».
Bissao Essolizam (directeur du CRETFP de Kpalimé) a pour sa part, souligné qu’au-delà du caractère festif de cette journée des droits de la femme, qu’elle soit un cadre de réflexion pour des perspectives devant aboutir à l’égalité de chance entre l’homme et la femme. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE