« La récréation est terminée », a sonné Atcholi Aklesso (secrétaire exécutif du parti UNIR/parti au pouvoir) lors d’une conférence de presse, dénonçant des « attaques personnelles » dont sont victimes des membres du parti ces derniers jours après la proclamation des résultats de la présidentielle du 22 février.
Le président Faure Gnassingbé a largement remporté ce scrutin avec 70,78% des voix, contre 19,46% pour l’opposant et ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo — arrivé en deuxième position. Ce dernier conteste farouchement les résultats, dénonçant de « graves irrégularités ».
« Après le 3 mars (date de la proclamation des résultats définitifs), la récréation est terminée. La théâtralité à laquelle nous avons assisté depuis quelques jours a pris fin », a tapé sur la table Atcholi Aklesso, face aux professionnels des médias, lors de cette conférence animée par des cadres du parti au pouvoir.
« Place aux institutions de la république d’agir et de faire leur travail. Nous sommes d’accord pour le débat démocratique, les contradictions des idées. Mais les attaques personnelles : ça suffit « , a averti le secrétaire exécutif du parti UNIR.
« Ceux qui s’évertuent à continuer dans les attaques personnelles à l’endroit des membres de notre parti, nous trouveront sur leur chemin. Nous réagirons conformément aux lois en vigueur dans notre pays », a-t-il ajouté.
Dans une déclaration rendue publique, le parti au pouvoir s’est réjoui du climat apaisé dans lequel s’est déroulé le scrutin et a adressé ses « vives félicitations » à Faure Gnassingbé pour sa « brillante réélection ».
« A celles et ceux qui n’ont pas porté leur choix sur le candidat de notre parti, nous disons que le président élu restera le dirigeant de la nation tout entière et continuera d’œuvre au développement du pays dans un esprit d’écoute et d’inclusion », souligne la déclaration. FIN
Chrystelle MENSAH
