La présidentielle de samedi au Togo, est un scrutin « très ouvert au regard de la pluralité des candidatures », a affirmé ce mercredi devant les observateurs internationaux Robert Dussey (ministre togolais des affaires étrangères).
Le président Faure Gnassingbé – en route pour un quatrième mandat de 5 ans -affrontera six opposants dont l’ex-chef de file de l’opposition Jean Pierre Fabre.
La campagne électorale qui a démarré le 6 février, prendra fin jeudi. Au total 280 observateurs électoraux internationaux ont été accrédités pour ce scrutin présidentiel.
« L’élection du samedi 22 février est très ouverte au regard de la pluralité des candidatures. La sincérité est une condition indispensable à la crédibilité d’une élection et le scrutin aura lieu dans le sens de la vérité et de la stricte sincérité », a souligné M.Dussey.
« Il s’agit d’une élection à deux tours après la dernière réforme de la Loi fondamentale de notre pays et, pour la première fois, d’une élection ouverte aux togolais de la diaspora. Ces deux évolutions majeures constituent la grande nouveauté du scrutin et marquent le départ d’une nouvelle histoire de la démocratie togolaise en auto-amélioration constante et en pas continus vers la grande maturité », a précisé le chef de la diplomatie togolaise.
Une élection, a-t-il poursuivi, « est une occasion de réaffirmation de la flamme démocratique ».
« Fort de cette conviction, notre pays a mis toutes les chances de son côté aux fins de conformer ses consultations électorales aux exigences démocratiques. Le pari, le gouvernement travaille à le tenir, c’est de permettre à notre démocratie de grandir en œuvrant à l’absolue impartialité du scrutin », a ajouté M.Dussey.
Précisons que les « forces armées et de sécurité » ont voté ce mercredi par « anticipation » dans le calme, afin d’assurer la sécurité le jour du vote général.
Au moins 10.000 gendarmes de la Force Sécurité Élection Présidentielle (Fosep) sont déployés sur l’ensemble du territoire. FIN
Junior AUREL