Le président Faure Gnassingbé — en route pour un quatrième mandat le 22 février — était vendredi à Akoumapé, Dzrekpo et à Agbélouvé dans les préfectures de Vo et de Zio où il a pris d’importants engagements en faveur de la femme togolaise.
Que ce soit pour assurer aux femmes des soins de santé de qualité, ou pour poursuivre leur autonomisation à travers l’inclusion financière ainsi que leur droit à disposer de terres cultivables, le président sortant est très déterminé.
Ses interventions ont essentiellement porté sur le développement socioéconomique du Togo et se rapportent à cinq domaines : «éducation, formation professionnelle et emploi des jeunes, santé, filets sociaux et droits de la femme et l’agriculture.
Concernant ce dernier secteur, Faure Gnassingbé mise sur la modernisation de l’agriculture togolaise et la transformation du phosphate pour avoir une plus grande disponibilité d’engrais de plus grande qualité à moindre coût pour les agriculteurs. La transformation du phosphate togolais en engrais permettra de créer de milliers d’emplois décents.
S’agissant de la santé, le président de la République s’engage à rendre désormais gratuite la prise en charge des femmes enceintes ainsi que la césarienne, qui est actuellement subventionnée à 98% par l’Etat.
Dans le secteur de la santé, Faure Gnassingbé, s’engage à poursuivre la mise en place des conditions favorables pour l’éducation et l’épanouissement de la jeune fille en mettant à sa disposition entre autres, des kits scolaires afin de l’encourager à poursuivre ses études.
Pour le filet sociaux et les droits de la femme, le chef de l’Etat s’engage à veiller à l’augmentation des transferts monétaires afin de soulager les populations vulnérables notamment les femmes qui sont en difficulté ou dans la pauvreté. A cette mesure s’ajoute également, les décisions de réserver uniquement aux femmes, dans chaque ZAAP, 30% de la superficie, et le relèvement du plafond FNFI à 10 millions de F.FCA.
Dans l’éducation, le candidat du parti UNIR s’engage à poursuivre la mise en place des conditions favorables pour l’éducation et l’épanouissement de la jeune fille en mettant à sa disposition entre autres, des kits scolaires afin de l’encourager à poursuivre ses études.
« Nous devons faire confiance à nos filles en les protégeant et en les aidant à avoir une scolarité la plus longue possible et qu’elles ne soient pas frappées par des grossesses précoces, les accompagner pour qu’elles ne soient pas déscolarisées », a précisé Faure Gnassingbé.
Dans chaque commune ou chaque préfecture, a-t-il poursuivi, a partir de l’année 2021 nous donnerons la possibilité à ceux qui veulent souvent des formations professionnelles en lien avec les besoins des plans de développement des communes, de se former.
Rappelons que six candidats de l’opposition dont Jean Pierre Fabre (ex-chef de file de l’opposition et l’président de l’Alliance nationale pour le changement/ANC) et Agbéyomé Kodjo (ancien Premier ministre et président du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement /MPDD) affronteront le président Faure Gnassingbé dans les urnes le 22 février. FIN
Edem Etonam EKUE