Jean Pierre Fabre, ex-chef de file et candidat de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) à la présidentielle du 22 février a appelé lors du meeting vendredi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), les populations de Kloto à œuvrer pour le « changement radical ».
Il a annoncé au public en guise de promesse de campagne, le réaménagement du chemin de fer Lomé- Kpalimé, Lomé-Cinkassé pour faciliter le transport des marchandises et des produits agricoles ainsi que le bitumage de la route du marché, afin de mettre les bonnes femmes du marché dans de bonnes conditions.
Pour Me Manavi Dzigbodi Isabelle Améganvi (2ème vice-présidente de l’ANC), le changement est un impératif. « C’est un impératif de remporter cette élection, parce que plus de 55 ans de règne d’un même régime dirigé par plus de 42 par le père et 15 ans par le fils dans le même système de dictature, ça suffit », a-t-elle martelé.
« Le 22 février 2020, les choses doivent changer et les Togolais voteront nécessairement l’ANC et son candidat Jean Pierre Fabre. Car, c’est lui qui offre la clé qui doit ouvrir les portes du vrai changement pour le Togo et les Togolais », a-t-elle ajouté.
Me Améganvi a ensuite résumé le projet de société de leur candidat en trois axes principaux. Le 1er axe porte sur le projet de réforme des institutions de la République : « Rendre les institutions fortes pour que le pays soit géré de manière strict pour l’avancement de tous les travaux dont a besoin la bonne gouvernance dans un pays».
Le deuxième axe concerne les richesses du pays : »Nous avons du phosphate, et d’autres choses et même des richesses qui ne sont pas encore exploitées dont s’accapare une minorité au détriment d’une majorité qui souffre. Il faut que les richesses soient gérées de manière efficiente pour le bonheur de tous les Togolais, pour que tous les Togolais puissent avoir leur part de l’héritage des richesses qui sont les biens communs ».
Le 3ème axe, a-t-elle expliqué, a trait au tissu social que le candidat Jean Pierre Fabre considère comme étant complètement déchiqueté.
« Aujourd’hui pas repère, les bonnes femmes souffrent le martyr, pour supporter leurs enfants, les envoyer à l’école, dans les universités. Ils sortent avec des diplômes et n’ont rien à faire, ils deviennent encore des charges des parents. Cela doit finir », a martelé Mme Améganvi.
Une opération de simulation de vote sur un spécimen de bulletin de vote a été effectuée devant le public ayant fait le déplacement devant la place du marché de château. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE