Le général Yark Damehame (ministre de la sécurité) a invité les éléments de la Force Sécurité Election Présidentielle (FOSEP 2020), devant assurer la sécurité avant, pendant et après l’élection présidentielle du 22 février, au « professionnalisme ».
Composée de 10.000 gendarmes et policiers, cette Force entame sa mission jeudi, l’ouverture officielle de la campagne électorale.
Dans son intervention (lors de la présentation du mode opératoire de ladite Force), le ministre de la sécurité a exhorté les éléments de la FOSEP à garder à l’esprit que chaque élection comporte des enjeux nouveaux, et constitue un défi majeur.
« Il nous appartient alors de nous acquitter de notre tâche avec professionnalisme, afin que nos concitoyens se reconnaissent dans la force 2020 et trouvent en elle, une force qui les rassure et les protège quelle que soit leur appartenance politique », a lancé le général Yark devant ces gendarmes et policiers de la FOSEP.
Ce dernier a invité l’ensemble des acteurs à faire confiance à cette Force qui se mettra en permanence et en toute neutralité à la disposition de tous.
Le général met garde les fauteurs de troubles
LA FOSEP est appelée à accompagner la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et ses démembrements dans sa mission.
Elle doit accompagner les candidats, les partis politiques pendant les 15 jours de campagne électorale et le jour du scrutin.
« Nous demandons à tous les acteurs — y compris les journalistes — d’apporter leur contribution pour que ces élections se déroulent dans le calme (…) Dans une démocratie, on ne peut pas forcer quelqu’un d’aller aux élections. Ceux qui ont décidé de ne pas prendre part à ces élections ont leur raison. Chacun doit respecter l’avis de l’autre. Si vous avez décidé de ne pas participer aux élections, restez chez vous et laissez ceux-là qui ont manifesté leur désir de participer à ce scrutin, d’aller jusqu’au bout », a averti le ministre.
« La loi de la république ne fait pas de détail, elle frappe de manière qu’il faut, surtout en cette période électorale », a martelé le général Yark, avant d’ajouter: « Nous avons besoin de la paix et de la cohésion dans notre pays ».
Pour finir, le ministre de la sécurité a rassuré l’ensemble de la population : « Le gouvernement a mis tout en place pour que ces élections se déroulent dans le calme ».
Rappelons que sept candidats dont le président Faure Gnassingbé, Jean Pierre Fabre, ancien chef de file de l’opposition et président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) et Agbéyomé Kodjo, ancien Premier ministre et président du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD) sont en lice pour ce scrutin présidentiel. FIN
Junior AUREL