La campagne électorale en vue de la présidentielle du 22 février au Togo, s’ouvre jeudi sur l’ensemble du pays. Au total sept candidats sont en lice pour la présidentielle, dont l’ex-chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre, l’ancien Premier ministre, Kodjo Agbéyomé et le président Faure Gnassingbé, qui briguera un quatrième mandat.
Pour Christian Trimua (ministre des droits de l’Homme) interrogé mardi sur Rfi, le bilan de Faure Gnassingbé de 2005 à 2015 « parle pour lui ».
« Le parti UNIR (Union pour la République/au pouvoir) a fait le tour du Togo et nous avons la ferme conviction que le président Faure est le choix des togolais pour le 22 février », a-t-il affirmé.
M.Trimua a fortement défendu le bilan du président sortant, sur tous les plans.
« Lorsque le président de la République a accédé au pouvoir au Togo en 2005, il a hérité d’un pays socialement délabré, économiquement exsangue et politiquement divisé. Il a progressivement reconstruit politiquement le pays, en faisant toutes les réformes constitutionnelles et institutionnelles nécessaires, il a économiquement relancé la dynamique de développement du pays et puis abordé l’important chantier de reconstruction sociale du pays », a-t-il expliqué.
« La deuxième raison, ce sont les qualités humaines de la personnalité dont nous parlons », a-t-il vanté.
Sur le chantier de la corruption, a poursuivi le ministre, « le président de la République a mené jusqu’à maintenant, une bataille forte, consolidant d’abord tout le dispositif normatif du Togo ».
« La corruption a grandement reculé dans le pays. Mais, simplement, il faudrait qu’on communique un peu mieux là-dessus, pour que cela soit su par les agences de notation ».
Sur le chantier de la corruption, le président de la République a mené jusqu’à maintenant, une bataille forte, consolidant d’abord tout le dispositif normatif du Togo.
Selon M.Trimua, le mandat 2020-2025, selon un « mandat de consolidation de l’ensemble des efforts » que le président Faure Gnassingbé a menés depuis 2005 à aujourd’hui.
Réagissant par rapport à l’une des principales revendications des candidats de l’opposition, c’est-à-dire la proclamation des résultats du scrutin bureau de vote par bureau vote, le ministre a été ferme: « Le système électoral togolais prévoit une première centralisation des résultats au niveau des commissions électorales locales indépendantes, qui ensuite les renvoient à la commission nationale à Lomé. Donc, ce schéma ne peut pas être contourné par une proclamation bureau de vote par bureau de vote depuis Lomé, autrement l’échelon intermédiaire des commissions électorales locales serait inutile ».
« Le code électoral applicable est issu d’un consensus politique et nous tenons absolument à maintenir ce consensus. Donc l’application intégrale du code électoral: la remontée des résultats des élections », a-t-il martelé. FIN
Edem Etonam EKUE