Un atelier de lancement du diagnostic participatif et technique dans les communes d’Agou 1 et d’Agou 2 pour l’élaboration des plans de développement communaux a regroupé les acteurs impliques les 29 et 30 janvier à Agou Gadzépé et Amoussoucopé à travers le Projet d’Appui à la Consolidation de la Bonne Gouvernance dans la préfecture d’Agou.
Ces deux rencontres ont été initiées par l’ONG GERAD avec l’appui de l’Union européenne à travers le Programme de Consolidation de l’État et du Monde Associatif (Pro-CEMA).
Elles ont pour objet de présenter aux autorités administratives et locales ainsi qu’aux parties prenantes, l’activité de diagnostic, ses objectifs, son déroulement et les résultats attendus afin d’avoir leur soutien dans un élan participatif.
Il s’agit de partager les étapes de l’activité avec les représentants de toute la communauté bénéficiaire d’Agou à savoir les chefs traditionnels, les membres des organisations communautaires de base, les autorités administratives locales ; de recueillir les opinions des uns et des autres pour une meilleure planification de l’activité ; de mobiliser les composantes sociales autour de l’activité.
L’objectif de ce diagnostic est d’établir la problématique de développement de la collectivité sur la base d’une analyse des problèmes majeurs, atouts, contraintes et tendances de développement.
Il sera question en ce moment de réaliser l’analyse-diagnostic par zone homogène, d’identifier et d’analyser les potentialités et contraintes des communes et d’élaborer le document de l’analyse diagnostic global des communes.
Les différentes étapes de ce diagnostic sont la formation des acteurs ; l’analyse documentaire ; la collecte et l’analyse des données (secondaires et primaires) ; la prise en compte des thèmes transversaux et émergents ; l’élaboration du rapport de diagnostic et la restitution.
Ce diagnostic qui va durer 1 mois et demi, permettra aux agents sur le terrain, d’identifier et de relever tout ce qu’il y a comme problèmes sur le terrain, tout ce que la population vit comme problèmes, les atouts et potentialités dont disposent les milieux comme ressources naturelles et humaines.
Ce n’est qu’à partir de ce moment qu’ils peuvent dégager les projets prioritaires pour la résolution des problèmes de développement de la préfecture.
Voulant l’étape de ce diagnostic participative, le directeur exécutif de GERAD, M. Dzréké Mensah a invité la population à participer et à aider les agents sur le terrain en leur fournissant des informations sûres et fiables.
« Il faut que la population considère que cette enquête est celle qui se faite afin d’identifier des problèmes de développement et de leurs rechercher des solutions pour assurer aux populations un mieux vivre pour demain », a souligné M. Dzréké. Il a convié les populations d’Agou 1 et d’Agou 2 à adhérer à ce projet et à participer au travail des agents.
L’adjoint au maire de la commune d’Agou 1, M. Yovo Yawo a remercié l’ONG GERAD pour cet apport au développement des deux communes d’Agou et invité les conseillers communaux à jouer leur partition pour un mandat réussi, sanctionné par des actions de développement. Il a rappelé à la population qu’elle doit aussi s’impliquer en faisant recours au bureau du citoyen d’intervenir dans la gestion de la chose publique.
Le maire de la commune d’Agou 2, M. Sakpa Koofi Sessimé a demandé au directeur exécutif de GERAD d’accélérer le processus afin que la commune d’Agou 2 connaisse un développement rapide et soit une vitrine des plateaux, précisant que Amoussoucopé, chef-lieu de la commune d’Agou 2 est la porte d’entrée de la préfecture d’Agou. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE