L’épidémie de coronavirus continue de faire parler d’elle dans le monde entier. Le nombre de cas augmentant de jours en jours en Chine comme dans d’autres pays, cette épidémie a fini par occuper l’actualité mondiale.
Bilan en Chine et dans les pays touchés à ce jour
En chine, le bilan à ce jour est de 9389 personnes confirmées porteurs du virus, 14 en Thaïlande, 13 au Singapore, 13 au Japon, 8 en Malaysie, 9 en Australie, 6 aux Etats Unis, 6 en France, 6 en Corée du Sud, 5 en Allemagne, 3 au Canada, 2 en Italie, 1 en Finlande, 5 au Vietnam, 1 au Népal, 1 au Cambodge, 1 en Inde, 1 en Philippines et 1 en Sri Lanka.
Situation dans la capitale chinoise (Pékin)
Plusieurs grandes villes chinoises sont touchées par l’épidémie de coronavirus dont Pékin. Immenses artères sans voitures, commerces et sites touristiques fermés, habitants cloîtrés chez eux, la capitale chinoise de plus de 20 millions d’habitants a des allures de ville morte en pleine semaine de congé du Nouvel An chinois.
Lundi, les autorités de Pékin ont annoncé le décès d’une personne touchée par ce nouveau virus. Il s’agit du premier décès lié à l’épidémie enregistré à Pékin, où le bilan de personnes infectées s’élève à 121 avec 4 guéries à ce jour. La victime est une personne âgée de 50 ans qui s’est rendue le 8 janvier dans la ville de Wuhan, d’où a débuté l’épidémie. Un décès qui survient sur fond d’angoisse croissante dans le monde, avec la multiplication des mesures de précaution en Chine comme dans le monde entier.
Comme partout en Chine, Pékin vit dans la peur des derniers grands chassés-croisés du Nouvel An, risquant de propager encore un peu plus le virus. Dans les gares de Pékin, les contrôles de température des voyageurs sont systématiques.
Depuis une semaine, les annonces officielles sont véhiculées pour tenter de contenir la propagation de l’épidémie et rassurer des habitants sursautant à la moindre toux de leur voisin. Les lieux publics à savoir les cinémas, les théâtres, les temples et la plupart des lieux touristiques (Cité interdite, Grande muraille, musées) ont été fermés pour éviter les rassemblements publics. La réouverture des centres de formation, écoles et des universités a été repoussée. Des SMS ont été envoyés aux habitants les invitant à porter des masques, à lavez les mains fréquemment et à éviter de se serrer les mains. Pendant ce temps, la communauté scientifique et médicale chinoise est à pied d’œuvre pour totalement endiguer ce mal qui fait de plus en plus de victimes.
Il faut rappeler qu’un virus similaire avait frappé la Chine en 2002, dénommé le SRAS (Syndrome Respiratoire Aigu Sévère) et qui avait fait, selon l’OMS, 774 morts sur 8.096 cas avant d’être jugulée.
Le nouveau virus, baptisé « 2019-nCoV », et celui du SRAS appartiennent à la même famille des coronavirus, et ont 80 % de similitudes sur le plan génétique. Mais le virus apparu à Wuhan, quoique plus contagieux, est pour le moment moins virulent, avec un taux de mortalité moins élevé. FIN
Rédaction