Les administrateurs et élus, les directeurs généraux et centraux ainsi que les directeurs des Ressources Humaines des Systèmes Financiers Décentralisés, ont entamé mardi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), une formation de quatre jours sur la gouvernance et la promotion de la transparence, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Initiée par l’Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés du Togo, cette session de formation entend apporter une base de connaissance aux participants sur la loi N°2011-009 du 11 Mai 2011 (Promotion de la transparence dans les SFD) sur l’instruction N°003-03-2018 relative aux dispositions particulières applicables aux SFD exerçant une activité de finance islamique sur l’instruction N°005-05-2018 relative aux caractéristiques techniques des opérations de finance islamique exercée par des SFD de l’UMOA.
Ils seront instruits également sur l’instruction N°01/2007/RB du 2 juillet 2007 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux au sein des organismes financiers, sur l’étude des instructions N°10, N°17, N°18, N°19, sur la lecture des Etats Financiers et interprétation des ratios prudentiels ; sur le rôles et responsabilités des Administrateurs au sens de la loi et des meilleures pratiques techniques de communication et négociations pour lever des ressources auprès des Partenaires Techniques et Financiers.
Ange Kossivi Kétor (directeur exécutif de l’APSFD) a rappelé aux participants les notions de gouvernance et de transparence.
La gouvernance, a-t-il précisé, est la façon d’orienter l’institution et la transparence est la manière dont il faut disposer des informations au profit des bénéficiaires.
Il s’agit de comment rendre l’information disponible. La gouvernance est une course de longue haleine: « On ne peut pas dire qu’on maitrise la gouvernance, elle est dynamique, chaque jour il y a de nouveaux défis, de nouveaux enjeux et il faut par conséquent qu’on se mette à jour ».
M.Kétor a souhaité que les administrateurs soient au courant des dispositions prévus par la loi et comment la lutte anti blanchiment est menée dans le pays.
Il a également fait cas de la question des négociations qui doit préoccuper les administrateurs. Il faut que ceux-ci maîtrisent ces concepts afin qu’ils participent et contribuent valablement aux négociations.
Le directeur exécutif de l’APSFD a souhaité que les élus et administrateurs maitrisent leur rôle et responsabilité, précisant qu’étant les premiers responsables, ils sont responsables pécuniairement et pénalement de l’épargne collectée dans les institutions de micro finance.
« Il faut savoir qu’on a une responsabilité et qu’il faut défendre cette responsabilité durant tout son mandat », a-t-il souligné.
Selon lui, la question du fonds de garantie des dépôts qui permettra aux élus d’intervenir en cas de défaillance sera évoquée.
Le cas de l’interopérabilité des systèmes qui favorisera aux bases des SFD de se connecter à celles de GIM-UEMOA pour faciliter la transaction sera bordé, a-til ajouté.
Il a invité les participants à maitriser tous ces concepts qui sont aujourd’hui inhérents à l’évolution de l’environnement. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE