La campagne électorale en vue de la présidentielle du 22 février, s’ouvrira le 6 février à 00 heure pour prendre fin le 20 février à minuit. A quelques jours de l’ouverture de cette campagne, le ministre de la sécurité, le général Yark Damehame interrogé par l’Agence Savoir News, donne quelques précisons.
« Toute autre manifestation publique en dehors de la campagne électorale ne peut être autorisée », a-t-il averti.
« Cette période, prévue par la loi, doit être observée. Aujourd’hui les forces de sécurité qui gèrent les manifestations publiques, sont les éléments de la FOSEP (Force Sécurité Élection Présidentielle), chargée d’accompagner la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) dans l’organisation de ces élections », a-t-il souligné.
La FOSEP est composée de 10.000 gendarmes et policiers. L’ensemble des forces de défense et de sécurité voteront 72 heures avant le vote général.
« En cette période sensible de l’histoire de notre démocratie, j’exhorte tous les acteurs à la modération, à la retenue, à la sagesse et au respect de l’autre. L’essentiel qui doit nous motiver tous, c’est notre pays après les élections ».
« La sous-région est très agitée sur le plan sécuritaire et nous avons la chance d’avoir un pays stable et paisible. Nous devons faire confiance aux Institutions qui organisent les élections et à la FOSEP qui les accompagne sur le plan sécuritaire », a poursuivi le général Yark.
Ce dernier a invité les candidats à respecter leurs adversaires et à éviter de « jeter l’opprobre sur l’autre ».
« Aux hommes d’églises et aux autres croyants, de prier pour la paix et le bon déroulement de ces élections dans notre pays. Aux journalistes, de respecter leur déontologie », a ajouté le ministre de la sécurité.
Rappelons que plus de 3,614 millions de togolais se rendront aux urnes le 22 février pour le premier tour de cette présidentielle.
Au total sept candidats dont le président Faure Gnassingbé, Jean Pierre Fabre, ancien chef de file de l’opposition et président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) et Agbéyomé Kodjo, ancien Premier ministre et président du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD) sont en lice pour ce scrutin. FIN
Junior AUREL