La Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA, opposition) — dirigée par Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson — apporte son « soutien » à l’ancien Premier ministre Kodjo Agbéyomé, candidat désigné pour l’opposition par Mgr Philippe Fanoko Kpodzro (Archevêque émérite de Lomé et doyen des évêques du Togo) à la présidentielle du 22 février au Togo.
« La CDPA, qui dans un premier temps, a pris acte de cette désignation au sein de la C14, apporte son soutien au candidat Agbéyomé Kodjo », souligne un communiqué du parti relayé mardi soir sur les réseaux sociaux.
La CDPA est le premier parti politique de la Coalition de l’opposition (C14, regroupant cinq partis politiques de l’opposition) à porter ouvertement son choix sur Agbéyomé.
Le soutien de la CDPA, explique le parti de Mme Adjamagbo-Johnson, « se fonde d’abord sur les convictions profondes que le parti a toujours exprimées ».
« Dès les débuts de son combat dans la clandestinité en 1987, compte tenu de la nature même du système que nous combattons, la CDPA a compris que c’est ensemble et unies que les forces démocratiques et patriotiques mettront fin à la dictature militaro clanique au Togo. C’est fidèle à cette vision que la CDPA a lancé l’appel de Tchékpo : +démocratie d’abord, multipartisme ensuite+; qu’elle a pris part aux différentes coalitions des forces démocratiques dans lesquelles elle a toujours joué un rôle déterminant. C’est enfin conformément à cette vision qu’elle a adhéré, de concert avec ses partenaires de la C14, à la démarche de candidature unique initiée par l’archevêque émérite Kpodzro », précise le communiqué.
La CDPA « lance un appel pressant, aux partis politiques, aux syndicats, à la société civile et surtout aux populations togolaises à se mobiliser autour du candidat choisi par Monseigneur Kpodzro ».
Rappelons que les dossiers de dix candidats dont Jean Pierre Fabre de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), Kodjo Agbéyomé du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD), Dr. Kodjovi Thon (candidat indépendant de la Nouvelle Vision) et de Faure Gnassingbé ont été enregistrés mercredi dernier (date limite de dépôt des dossiers) par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Élu en 2005, Faure Gnassingbé a été réélu en 2010 et 2015. La révision constitutionnelle de mai 2019, l’autorise à se représenter en 2020 et en 2025.
La liste définitive des candidats retenus pour ce scrutin, sera dévoilée par la Cour constitutionnelle au plus tard le 28 janvier prochain. FIN
Junior AUREL