Le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé s’est rendu samedi dans le village de Gnita (canton d’Akoumapé, Préfecture de Vo) où il a rencontré des coopératives des femmes productrices de Gari accompagnées par le Mécanisme Incitatif de Financement Agricole (MIFA).
Faure Gnassingbé avait à ses côté, Noël Koutéra Bataka (ministre de l’Agriculture de la Production Animale et Halieutique).
Objectif de ce déplacement: motiver ces coopératives de femmes productrices de Gari à professionnaliser leurs activités et pour mieux financer leur production.
Le président de la République a profité de l’occasion de visiter le site d’installation de l’unité moderne de production de gari (manioc) qu’il a instruit au MIFA de construire, afin améliorer les conditions de travail de ces femmes.
Dans son intervention, le président Faure Gnassingbé a expliqué aux populations, ce qui a conduit à la création du MIFA, mécanisme visant à faire décoller l’agriculture togolaise.
« Nous ne devons pas utiliser nos ressources, qui sont rares, pour acheter la nourriture que nous pouvons, nous-mêmes produire sur notre sol », a souligné le chef de l’Etat.
« C’est à nous de produire et de vendre dans d’autres pays. Car nous avons des coûts de production qui peuvent être plus faibles que d’autres pays. Donc, c’est l’Objet du MIFA », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, Faure Gnassingbé a également visité le périmètre rizicole de Todomé, Attitogon (Bas-Mono) et des coopératives accompagnées par le MIFA depuis une année, samedi dernier.
Il a échangé avec les agriculteurs, les félicitant pour leurs efforts et les incitant à continuer en ce sens, pour permettre à la population de consommer davantage de riz togolais.
En rappel, le MIFA a été lancé en juin 2018 par le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé. À travers ce Mécanisme, le gouvernement togolais entend accroître les prêts bancaires de 5% aux producteurs agricoles et réduire le taux d’intérêts des crédits de 15% à 7,5% à l’horizon 2027.
Ce mécanisme révolutionnaire de financement du secteur agricole fondé sur le partage de risques, a reçu l’adhésion des partenaires techniques et financiers qui se sont engagés à le soutenir dans sa mise en œuvre. FIN
Edem Etonam EKUE