915 bébés ont vu le jour le 1er janvier au Togo selon les estimations, a indiqué le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF).
Les bébés togolais représentent ainsi 0,23% des 392 078 naissances estimées pour le jour de l’An dans le monde.
« Le début d’une nouvelle année, d’autant plus quand celle-ci amorce une nouvelle décennie, nous donne l’occasion de réfléchir aux espoirs et aux aspirations que nous avons pour notre avenir, mais aussi pour celui des générations futures », a déclaré Henrietta Fore (Directrice générale de l’UNICEF).
« Aussi, à l’aube de chaque nouvelle année, il convient de garder à l’esprit le potentiel dont dispose chaque enfant qui entame sa vie ainsi que toutes les possibilités qui s’offrent à lui-si tant est qu’on lui donne une chance de les exploiter », a-t-elle souligné.
Il est fort probable que les Fidji, dans le Pacifique, aient accueilli le premier bébé de l’année 2020 et les États-Unis, le dernier. D’après les estimations, plus de la moitié des naissances qui ont eu lieu hier se sont produites dans les huit pays suivants: Inde (67.385), Chine (46.299), Nigeria (26.039), Pakistan (16.787), Indonésie (13.020), États-Unis (10.452), République démocratique du Congo (10.247), Éthiopie (8.493).
Chaque année en janvier, l’UNICEF célèbre les bébés nés le premier de l’An, un jour considéré de bon augure dans le monde entier.
Cependant, des millions de nouveau-nés à travers le monde ne voient pas le jour sous cette bonne étoile. En 2018, 2,5 millions de bébés sont morts durant leur premier mois de vie, dont un tiers le jour même de leur naissance.
Parmi ces enfants, la plupart sont décédés de causes qui auraient pu être évitées, telles que la prématurité, les complications lors de l’accouchement ou encore des infections comme la septicémie. À ces chiffres viennent s’ajouter plus de 2,5 millions de bébés nés sans vie chaque année.
Au cours des trois dernières décennies, le monde a réalisé des progrès considérables en matière de survie infantile, faisant baisser de plus de moitié le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans.
Mais les progrès sont plus lents pour les nouveau-nés. Ainsi, 47 % des enfants de moins de 5 ans décédés en 2018 sont morts durant leur premier mois de vie, contre 40 % en 1990. Au Togo, malgré les efforts conjugués du Gouvernement et de ses partenaires dont l’UNICEF, encore près d’un enfant sur trente meurt avant l’âge de 28 jours.
Dans le cadre de sa campagne baptisée « Pour chaque enfant, une chance de vivre », l’UNICEF appelle à des investissements immédiats dans la formation et l’équipement des agents de santé afin que chaque mère et chaque nouveau-né soient pris en charge par des mains expertes qui soient en mesure de prévenir et de traiter les complications avant, pendant et après la naissance.
« Un trop grand nombre de mères et de nouveau-nés n’ont pas la chance de bénéficier des soins de sages-femmes ou d’infirmières formées et équipées, ce qui mène à des situations dramatiques », a souligné Henrietta Fore.
« Des millions de bébés pourraient survivre à leur premier jour de vie et grandir au cours de cette décennie et bien au-delà si chacun d’entre eux naissait entre des mains expertes », a-t-elle ajouté. FIN
Savoir News/ UNICEF