Pour rendre belles les fêtes de fin d’année aux enfants de la brigade pour mineur de Djidjolé (Lomé), le député Vincent Ameganvi du Nouvel Engagement Togolais (NET/opposition), leur a offert ce lundi un lot de vivres, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
C’est une occasion qui représente « un instant de bonheur » pour ces enfants de se sentir en famille. Le don est composé de sacs de riz, de cartons d’huile, de tomate et des boîtes de sardine.
« Nous avons fait ce geste, pour permettre à ces enfants de se sentir en famille en ces périodes de fête dans une ambiance de gaieté», a souligné le député.
« D’habitude, nous constatons que les gens se contentent de faire des dons à la prison civile de Lomé et oublient qu’il y a des jeunes mineurs qui à la base, doivent être éduqués pour ne pas se retrouver à la prison civile », a souligné le député.
En plus des vivres, un message de soutien de la part de Vincent Améganvi a été également adressé à l’égard des enfants détenus pour les inciter à adopter de bonnes manières et surtout à ne plus remettre les pieds à la prison.
« Le message derrière ce don est de vous dire que dès que vous aurez à quitter la brigade, ne revenez plus, c’est le plus important », a-t-il insisté.
Les enfants détenus, bénéficiaires directs des dons ont manifesté leur joie par des acclamations et par des mots de remerciements.
Koffi François Bada, enfant détenu : « On remercie du fond du cœur ceux qui ont pensé à nous ».
Ce geste philanthropique et humaniste du parti le NET apporte non seulement la joie à ces enfants mais aussi, va permettre de varier le menu à la brigade.
« Ce don va apporter une diversification dans l’alimentation puisque, chez nous l’alimentation est monotone. Surtout qu’il y a du riz, des pâtes alimentaires et de la sardine, ceci fera beaucoup plaisir aux enfants », s’est réjouie Hélène Bosso (responsable du service social à la brigade).
Elle a invité toutes les bonnes volontés à emboîter le pas au parti le NET — par le biais du député Vincent Améganvi — qui a pour souci majeur, l’épanouissement des jeunes togolais. FIN
Yolande SOKPOH