Le Plan de Développement Communal (PDC1) d’Atakpamé (environ175 km au nord de Lomé) qui a fait objet de trois jours d’étude et qui avait réuni les principaux acteurs de la commune, les représentations des femmes, des OSC, les comités de développement à la Base, des syndicats, les chefs traditionnels et religieux, les représentants des services déconcentrés de l’Etat a été validé vendredi, a constaté la correspondante de l’Agence Savoir News.
Initié par la mairie de la commune de l’Ogou 1 et élaboré dans une approche participative et inclusive et appuyé par le Programme Décentralisation et Gouvernance Locale (ProDeGoL) — cofinancée par le ministère Fédéral Allemand de la Coopération Economique et du Développement (BMZ) et l’Union européenne (UE) est mise en œuvre par la GIZ — le Plan de Développement Communal (PDC) de l’Ogou1 a été validé en présence des autorités et représentants de toutes les couches socioprofessionnelles de la région.
Il s’agit des conseillers municipaux, des représentants du ministère en charge de l’Administration Territoriale et de celui de la Planification, du préfet de l’Ogou, des conseillers techniques nationaux de ProDeGoL, des experts du bureau d’études chargé de l’élaboration du PDC1, des directeurs régionaux, préfectoraux, et chefs des services déconcentrés de l’Etat, des responsables des Organisations de la Société Civile, des vénérés chefs traditionnels, les membres du comité de pilotage du PDC1.
Ce plan permettra aux élus locaux de disposer d’un outil de planification qui mentionne la vision, les orientations stratégiques de même que les grands programmes et projets en vue d’amorcer le développement de leur commune sur une période de cinq (5ans) d’une part et d’autre part aux citoyens dont les préoccupations et besoins sont pris en compte, d’œuvrer aux côtés de ces élus pour la mise en œuvre des actions définies en vue de l’amélioration de leurs conditions de vie.
Mme Kouigan Yawa Ahoéfa Florence (maire de l’Ogou 1, présidant la cérémonie) a souligné que ce plan est la somme de trois points à savoir : le consentement par la commune à travers ses représentants de se doter d’un document de référence en matière de planification, la phase diagnostic par le consultant identifié et la phase finale ou de validation.
Tout en remerciant les partenaires pour leur accompagnement, Mme Kouigan a fait savoir que dans le cadre de ce PDC 1, plusieurs défis à relever se pointent à l’horizon notamment la prise en compte du nouveau ressort territorial dont une partie restante mérite d’être diagnostiquée et incorporée à ce PDC1, la mobilisation des ressources nécessaires à la mise en œuvrant de ce PDC1, la recherche active d’un partenariat dynamique pour accompagner cette mise en œuvre et la prise de conscience de tous les acteurs impliqués tant à l’interne et qu’à l’externe dans le portage effectif de cette planification.
Mme Maglo Afi (conseillère technique à ProDeGoL) a dans son mot insinué que ce PDC 1 traduit une compréhension commune des besoins des citoyens, donne une orientation claire de ces besoins par leur priorisation pour en faire des programmes et projets déclinés en activités à mettre en œuvre dans une vision commune.
Elle a affirmé que le PDC1 est un document de pilotage pour le nouveau conseil municipal avec l’avantage que le processus avait déjà pris en compte une bonne partie des trois cantons( Woudou, Djama, et Gnagna) qui constituent l’actuel commune de l’Ogou 1.
Konou Siméon (expert en développement local et gouvernance, représentant l’ONG RADI, le bureau d’études chargé de l’élaboration du PDC 1) a affirmé que le PDC 1 répond bien à la politique nationale de Décentralisation au Togo, respecte le PND, les ODD et les droits humains.
Il a ajouté qu’il va permettre d’améliorer les conditions de vie de la population en contribuant à la réduction de la pauvreté dans la commune.
Ce plan fera de cette commune, une commune émergente, a-t-il conclu.
Pour le développement communal, le PDC1 est axé sur des orientations stratégiques définies à savoir le renforcement de la gouvernance institutionnelle et locale ; le renforcement du civisme et de la citoyenneté ; le renforcement des capacités de gestion des infrastructures économiques pour améliorer l’économie locale, le renforcement de la politique de l’urbanisme et habitat au niveau de la ville pour un cadre de vie urbain et amélioré avec observation et respect de l’environnement urbain ; le développement social axé sur la protection sociale des citoyens ; la protection humaine aussi et surtout la fourniture des services essentiels à la population pour la satisfaction des citoyens à la base. FIN
D’Atakpamé, Victoire/Rédaction