Mise en place du registre social unique : Préfets, chefs cantons et professionnels des médias sensibilisés à Lomé

Les participants à cette rencontre d'information et de sensibilisation.

Des préfets, chefs cantons et professionnels des médias ont été sensibilisés sur le bien fondé du Registre Social Unique (RSU), lors d’une rencontre organisée jeudi à Lomé par l’Agence Nationale d’Appui au Développement à la Base (ANADEB), a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.

Cette rencontre marque la fin d’une tournée nationale sur le RSU effectuée par l’ANADEB dans les chefs-lieux des régions à Tsévié, Atakpamé, Sokodé, Kara et Dapaong, respectivement les 9, 10, 11, 12 et 13 décembre.

Défini comme un système d’informations composé d’une base de données recueillant les profils et les caractéristiques socio-économique et démographiques des ménages d’un pays, le Registre Social Unique est un outil de politique sociale qui permet de cibler plus efficacement les interventions et programmes sociaux vers les populations et ménages les plus pauvres.

Le Registre Social Unique permet de disposer d’une méthode de ciblage unique des bénéficiaires des programmes de développement, d’avoir une base de données exhaustive sur les caractéristiques socio-économiques et démographiques des ménages, d’aider l’Etat à définir et adopter une politique sociale plus cohérente et efficace ciblée sur les ménages les plus pauvres, et d’éviter la dispersion des investissements en réduisant au maximum les risques de doublon.

« L’avantage de ce document est de relever les informations sur les différents ménages en vue de les classer selon le degré de vulnérabilité et de faciliter le travail des entités sociales en ciblant les bénéficiaires potentiels des programmes de protection sociale », a expliqué Ferdinand Koffi Gani (Directeur de cabinet du ministère de l’action sociale, président du comité provisoire du RSU).

Vue partielle de l’assistance, lors de la rencontre.

Pour le directeur, une fois que le Registre Social Unique sera disponible sur le plan national, les acteurs – au niveau sanitaire, éducatif ou agricole – pourraient consulter le document pour identifier les cibles, les vrais bénéficiaires d’un programme pour effectuer les interventions.

« L’élaboration du Registre Unique Social permettra une meilleure visibilité des actions du gouvernement dans l’optique de rendre efficace et plus efficient des différents partenaires pour permettre aux Togolais de voir leurs conditions de vie s’améliorer », a-t-il souligné.

Selon Mme Katanga Mazalo (Directrice générale de l’ANADEB), cette tournée qui prend fin ce jeudi dans les préfectures d’Agoé-Nyivé et du golfe se situe dans le cadre l’information et de la sensibilisation des principaux acteurs dans la communication du Registre Social Unique.

« De façon globale, nous pouvons nous réjouir d’abord de la tenue de ces ateliers dans chacune des différentes préfectures et de la participation active de tous les acteurs. Nous disons aujourd’hui qu’au Togo, le concept de Registre Social Unique est démystifié. Tout le monde sait, ce que ce concept traduit et peut en parler », a-t-elle ajouté. FIN

 

Augustin ANONWODJI