Le document cadre des comités de protection des enfants, des jeunes filles et femmes contre les violences a été présenté aux membres de protection des comités cantonaux d’Agou, lors d’un atelier de formation de deux jours qui a pris fin ce jeudi à Agou Gadzépé (108 km à l’ouest de Lomé).
Initiée par l’Association Petite Sœur A Sœur (PSAS), cette activité se situe dans le cadre de la mise du projet de prévention de la violence sexuelle et basée sur le genre et le renforcement de la santé sexuelle et reproductive et des droits des enfants et des adolescents au Togo. Ce projet est cofinancé par l’Action Medeor et la BMZ.
Il s’agit à travers cette formation d’impliquer ces acteurs dans la promotion et la protection des droits des enfants des jeunes filles et femmes, en les amenant à réfléchir sur des approches de solution novatrices et communautaires qu’ils peuvent mettre en œuvre pour prévenir les fléaux sociaux qui touchent les enfants, les jeunes filles et femmes.
Au cours des deux jours, les participants ont validé le document cadre, qui décrit le fonctionnement des comités. Ils ont été outillés sur le contenu des droits de l’enfant et de la femme et des voies de recours en cas de violences.
Ce document a défini aussi les objectifs et les missions des comités de protection et renforce la sécurité physique et sociale des membres.
Il s’agit d’amener les membres des comités de protection à accorder une attention particulière aux familles et aux personnes vulnérables que sont les enfants, les jeunes filles et les femmes et d’assurer le contrôle communautaire de toutes les formes de violences à l’égard des enfants, des jeunes filles et femmes.
Ces comités auront pour mission d’assurer la protection et de promouvoir les droits de l’enfant, de la jeune fille et de la femme à travers des initiatives dans le domaine de la prévention, de la sensibilisation, de plaidoyer et d’actions judicieuses.
Ils doivent aussi les protéger contre les abus et les violations à travers le plaidoyer et la sensibilisation, analyser et diffuser les informations sur la protection des enfants au sein de leurs communautés en identifiant les risques.
Les comités de protection auront également pour rôle de traiter les cas liés à la protection des jeunes filles et femmes, la défense et la promotion des droits des enfants, des jeunes filles et des femmes, de mobiliser la communauté et les membres chargés de dénoncer les violations, d’identifier les besoins et intérêts de la communauté et d’améliorer le bien-être des enfants, les jeunes filles et femmes, et d’assurer le référencement des cas graves vers les structures compétents.
Les comités de protection dans leur rôle de prévention assurent l’écoute et l’appui psychoaffectif et psychosocial, l’information, la sensibilisation du milieu et la mobilisation sociale, l’identification des risques et la diffusion des informations sur la protection des enfants au sein des communautés, la plaidoyer pour le respect des droits des enfants, des jeunes filles et des femmes au sein des communautés et de l’animation socio-éducative, culturel et sportive.
En matière de protection, les comités de protection assurent la mission d’assistance juridique, de dénonciation des violations des droits de l’enfant, de la jeune fille et de la femme, de collaboration avec les différentes structures décentralisées de l’Etat et des organisations de la société civile, de médiation familiale et de la consolidation des liens familiaux et de suivi des enfants.
A l’ouverture des travaux, Mme Ama Yawo-Akototsè (directrice exécutive de l’association Petite Sœur A Sœur), a tout d’abord relevé les conséquences des violences, notamment la déscolarisation, les troubles psychologiques, les traumatismes graves, la déperdition scolaire, la délinquance, les grossesses non désirée ou précoce, les infections sexuellement transmissibles dont le VIH/SIDA et parfois la mort.
Elle a souhaité qu’à la fin de la formation, les participants mettent en pratique les enseignements pour que la protection des droits des enfants, des filles et des femmes devienne une réalité dans leurs communautés. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE