Le Togo a « fait des progrès louables dans l’amélioration de l’environnement des affaires », a salué ce mardi à Lomé, une mission du Fonds monétaire international (FMI).
Conduite par Ivohasina Fizara Razafimahefa, cette mission qui séjourne à Lomé, a bouclé son travail ce mardi, lors d’une conférence de presse..
« Les autorités togolaises ont fait des progrès louables dans l’amélioration de l’environnement des affaires. Le Togo figure parmi les pays les plus réformateurs au monde selon les derniers indicateurs Doing Business », a salué Ivohasina Fizara Razafimahefa.
Les autorités togolaises sont également engagées dans des réformes institutionnelles pour renforcer la gouvernance, a-t-il ajouté.
Dans le 17ème rapport Doing business de la banque mondiale publié le 24 octobre dernier, le Togo — petit pays de l’Afrique de l’ouest avec environ 7 millions d’habitants — a enregistré d’importantes avancées en se hissant dans le top 10 des pays les plus réformateurs, 1er en Afrique et 3ème mondial.
Premier meilleur réformateur sur le continent avec 40 points d’évolution par rapport au classement précédent, le Togo est classé 97ème. L’économie togolaise fait partie des cinq économies qui se sont le plus améliorées : l’Arabie Saoudite, la Jordanie, le Togo, le Bahreïn, le Tadjikistan, le Pakistan, la Chine, l’Inde et le Nigeria. En 2018-19, ces économies ont réalisé un cinquième de l’ensemble des réformes enregistrées au niveau mondial. Le Togo devient le premier pays réformateur en Afrique et le troisième au monde.
Par ailleurs, la mission du FMI a également salué la mise en œuvre des « réformes structurelles vigoureuses » par les autorités togolaises.
« Les réformes du secteur financier progressent. Un avis de préqualification a été annoncé en vue de la privatisation des deux banques publiques dans la presse financière internationale. Le processus de préqualification est en cours », a souligné Ivohasina Fizara Razafimahefa.
La mission a également noté que l’assainissement budgétaire entamé en 2017, reste « soutenu, le déficit budgétaire global étant estimé à 2,2% du PIB à fin septembre 2019 ».
« La reprise économique se raffermit. D’après les estimations, la croissance économique s’est accélérée, passant de 4,9% en 2018 à 5,3 en 2019 et à 5,5 en 2020, essentiellement sous l’effet de la demande intérieure, tandis que certains secteurs d’exportation montrent de légers signes de faiblesse », a ajouté Ivohasina Fizara Razafimahefa.
Dans son intervention, lors de la conférence de presse, le ministre de l’économie et des finances Sani Yaya a précisé que la mission du FMI s’est déroulée dans de bonnes conditions avec un bon esprit d’ouverture: « Le FMI a pu donner ses appréciations ainsi que ses conseils ». FIN
Junior AUREL