Le général Yark Damehame (ministre de la sécurité) était face aux diplomates et représentants d’organisations internationales, à qui il a exposé la situation vécue par des gendarmes le 23 novembre à Lomé et à Sokodé.
Les ministres Payadowa Boukpessi (administration territoriale) et Christian Trimua (droit de l’homme) ont aussi assisté à la rencontre.
Bilan des agressions dans le rang des gendarmes : un mort et quatre blessés. Outre des dégâts matériels, cinq fusils AK47 (quatre à Lomé et un à Sokodé) ont été emportés par les assaillants.
« Ils appartiennent à un mouvement dénommé +Tigre révolution+, créé il y a environ un an par un Togolais résidant en Belgique », avait affirmé le 3 décembre, le directeur de la police, le lieutenant-colonel Yaovi Okpaoul, devant des journalistes.
Selon lui, les membres du mouvement ont été recrutés lors des réunions du Parti National Panafricain (PNP) de Tikpi Atchadam, vit en exil.
Les responsables de ce parti ont rejeté ces accusations, qualifiant de « montages grotesques » ces attaques.
« Au total 28 personnes ont été arrêtées à ce jour », a souligné le général Yark Damehame.
« Certains pensent que c’est par la violence qu’ils pourront faire quelque chose. Le gouvernement ne lésinera pas sur les moyens », a-t-il averti. FIN
Edem Etonam EKUE