Le Forum Togolais de la Société Civile pour le Développement (FTSCD) a organisé jeudi à la Lomé, une journée de réflexion autour du thème : « Conséquences de la corruption sur les droits humains et les droits sociaux, économiques et culturels», rencontre tenue en prélude à la journée internationale de lutte contre la corruption et à la journée mondiale des droits de l’homme, a constaté une journaliste de Savoir News.
Commémorée chaque 9 décembre, la journée internationale de lutte contre la corruption est l’occasion offerte pour les organisations de défense et de lutte contre la corruption, de lever la voix sur ce fléau touchant aujourd’hui tous les pays, toutes les régions et toutes les communautés. Aujourd’hui, personne n’est à l’abri de la corruption, qu’on soit état ou citoyen.
La journée des droits de l’homme célébrée chaque année le 10 décembre, est le jour anniversaire de l’adoption en 1948 par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, un document fondateur qui a proclamé les droits inaliénables de chaque individu en tant qu’être humain, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
En associant ces deux évènements, le FTSCD fait un lien direct entre la corruption et la promotion des droits de l’homme.
« Nous avons initié cette journée de réflexion, pour échanger ensemble sur une synergie d’actions, afin de mener davantage la lutte contre la corruption et la promotion des droits de l’homme dans une même dynamique », a indiqué Kerim Ple (directeur exécutif du FTSCD).
Les échanges durant cette journée, sont surtout orientés vers synergie d’actions pour donner un sérieux coup de pouce à la lutte contre la corruption au Togo.
« Le rapport entre la lutte contre la corruption et la promotion des droits de l’homme est que la corruption est une atteinte directe aux droits humains, socio-économiques et culturels. Pour que la corruption n’est pas un impact sur les droits socio-économiques et culturels, il faut faire en sorte que tous ceux qui travaillent dans ces deux domaines puissent unir leurs actions », a conclu M. Ple. FIN
Chrystelle MENSAH
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