Les résultats issus des séries de formations des jeunes, femmes et leaders communautaires de la commune de la ville de Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) en cohésion sociale ont été restitués publiquement lors d’une grande rencontre présidée par le préfet de Kloto, Assan Koku Bertin en présence de l’Évêque de Kpalimé, Mgr Benoit Alowonou, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
On notait également la présence de la représentante du représentant résident du Programme des Nations Unies pour le Développement Mme Assinou Dovo Ahouefa, chargée des Droits de l’Homme, du procureur de la République près le tribunal de Kpalimé, du commissaire de la ville de Kpalimé, des responsables des ONG, des religieux ainsi que d’autres personnalités.
Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « plateforme de dialogue communautaire pour la cohésion sociale », est initiée et mise en œuvre par Catholic Relief Service (CRS) et le Conseil Épiscopal Justice et Paix du Togo (CEJP-Togo) avec le soutien financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
L’objectif est de partager les résultats des séries de formations en cohésion sociale par les jeunes, femmes et les leaders communautaires avec d’autres jeunes et femmes au grand public ainsi que les autorités lors d’un événement public.
Le superviseur du projet, M. Abotsi a partagé les résultats des travaux réalisés depuis septembre. Mais avant la restitution, il a situé le contexte et l’objectif de la formation, qui est de renforcer les capacités des jeunes, femmes et des leaders de Kpalimé en cohésion sociale pour qu’ils soient des forces de paix.
Il a rendu public, les trois principales dimensions de la cohésion sociale à travers ce qu’ils ont appelé le baromètre de la cohésion sociale. Il s’agit de la dimension socioculturelle, économique et politique.
A l’occasion, le préfet de Kloto, Assan Koku Bertin a invité le public à identifier ensemble les éléments qui permettent le vivre ensemble, précisant que sans la paix et la cohésion sociale, aucun développement n’est possible. Il a invité le public à œuvrer ensemble pour l’économie, créer les richesses et les répartir, ajoutant qu’un tissu social déchiré ne peut pas contribuer au développement.
Mme Assinou Dovo Ahouefa, a remercié les acteurs pour leur engagement sur le terrain et aussi pour cette ferveur au niveau des jeunes.
« Vous êtes l’étoile dans la nuit, il faut que cette étoile brille. Que les formations reçues ne s’arrêtent pas seulement à l’étape de formation, mais qu’il faut agir, qu’il y ait des impacts dans la société et dans les communautés. Elle les a encouragés à aller plus loin, à fournir plus d’efforts et le PNUD est déterminé à vous accompagner», a-t-elle précisé.
L’Évêque du diocèse de Kpalimé a pour sa part, invité le public à donner à ces activités leur signification, précisant qu’il ne s’agit pas de poser un acte ce matin et que cet acte passe dans l’oubli.
« Vous n’ignorez pas que la situation de la cohésion sociale au Togo est très fragile, cela vient du comportement de l’homme togolais que nous sommes. A cet égard, il incombe au responsable de l’État togolais, cette responsabilité de traduire dans les faits, le contenu de cette formation pour garantir aux citoyens la pleine jouissance de leurs droits », a souligné Mgr Benoit Alowonou. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE