La présidentielle de dimanche en Guinée Bissau, s’est déroulée dans le « calme et la sérénité », a noté ce lundi la mission d’observation électorale de la Cédéao dans sa « déclaration préliminaire ».
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) a déployé 75 observateurs (experts médias, électoral, juriste et acteurs de la société civile) en Guinée Bissau. Parmi ces derniers, 10 observateurs à long terme (du 14 au 28 novembre).
Dans sa déclaration, la mission d’observation électorale de la Cédéao, a noté que le vote a débuté entre 7H00et 7H48 dans la plupart des bureaux de vote. Le retard observé surtout à Bissau est notamment dû au manque de certains matériels et surtout à la qualité ou à l’absence de l’encre indélébile.
La mission conduite par Soumeylou Boubèye Maïga (ancien Premier ministre du Mali) a relevé l’absence de noms d’électeurs dans certains bureaux de vote. Il n’y avait pas également de disposition adéquate pour assister les personnes handicapées.
Elle a exhorté les acteurs politiques à accepter les résultats proclamés par les institutions légales la commission nationale électorale.
La mission a également invité les acteurs politiques à recourir aux voies légales, en cas de contestation des résultats. Pour la Cédéao, cette présidentielle constitue « une étape capitale dans la consolidation des acquis démocratiques du peuple bissau-guinéen ».
La mission de l’organisation sous-régionale a exprimé ses sincères remerciements aux autorités du pays et à la force Ecomib.
Rappelons que près de 700.000 électeurs étaient appelés aux urnes pour départager 12 candidats dont le président sortant José Mario Vaz et quatre anciens Premiers ministres.
Déjà jeudi, 6.000 forces de défense et de sécurité ont voté par anticipation, selon la Commission nationale électorale (CNE). FIN
Crédo TETTEH, envoyé spécial en Guinée Bissau