Agressions sur des gendarmes à Lomé et à Sokodé: Cinq blessés et quatre fusils emportés

Le général Yark Damehame.

Cinq gendarmes ont été blessés samedi matin à Lomé et à Sokodé (ville située à environ 336 km au nord de Lomé) par des inconnus qui ont emporté quatre fusils AK47, a annoncé le ministre de la sécurité lors d’une conférence de presse.

Les actes ont été posés par des individus habillés en noir et armés de machettes et de gourdins, a souligné le général Yark Damehame.

« Depuis quelques semaines, des informations font état d’une insurrection armée, et ces individus  ont choisi le 23 novembre. Ils se sont attaqués à une patrouille de la gendarmerie au niveau de l’échangeur d’Agoè-Nyivé. Trois gendarmes ont été blessés : 1 poignardé, 1 brûlé et 1 autre avec une blessure ouverte à la tête», a expliqué le général Yark Damehame.

A Sokodé, deux gendarmes ont été blessés (dont un cas transféré à Lomé pour des soins appropriés) au niveau de la station total du marché, a-t-il souligné.

Dans la foulée, a-t-il poursuivi, ces individus ont brûlé un camion clinker et pris à partie des passants et saccagés des voitures.

Au total, quatre fusils ont été emportés : trois à Lomé et un à Sokodé.

Selon le Gal Yark Damehame, les « assaillants » sont bien connus: « La violence ne passera pas dans notre pays. Aucune tentative de déstabilisation du Togo ne réussira ».

« Le gouvernement tient à rassurer le peuple togolais, qu’il mettra tout en œuvre pour retrouver ces individus et leurs co-auteurs. Ils seront traduits devant la justice », a rassuré le général Yark.

Ces agressions sur des gendarmes interviennent à une période où les togolais se préparent pour  la présidentielle dans une ambiance peu tendue. Plusieurs leaders de l’opposition et des responsables de la société civile, appellent le pouvoir à des discussions pour « l’amélioration » du cadre électoral.

Mardi dernier, certains « poids lourds » de l’opposition ont claqué les portes d’une rencontre pouvoir/opposition, non contents d’un ordre du jour sans leurs « revendications ». FIN

 

Bernadette AYIBE